Chaque jour, des milliers de personnes dorment dans la rue. D’autres, par centaines de milliers, sont accueillies dans divers dispositifs d’urgence, à l’hôtel ou dans des centres d’hébergement. De plus, la production annuelle de logements sociaux a diminué de 30% en 5 ans. Par ailleurs, les prix de l’énergie ont explosé, et 5 millions de logements sont considérés comme des «passoires thermiques» : se chauffer coûte cher mais le logement reste froid... Se loger, se chauffer, est devenu un luxe !
Face à ces situations, la Fapil affirme que la mise à l’abri inconditionnelle est indispensable face à l’urgence, mais qu’il faut justement dépasser l’urgence en produisant davantage de logements pérennes, de qualité et abordables. De plus, un logement parfois ne suffit pas : certaines personnes ont besoin d’être aidées et accompagnées pour sortir de la précarité.
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