Nous pouvons considérer les jugements comme importants de deux façons opposées : d'une part ils tendent à nous déconnecter les uns des autres et d'autre part (c’est toute l’ironie des jugements) ils nous révèlent nos besoins.
Pour illustrer cette idée, imaginez que quelqu'un vienne vers vous et dise : «Écoute, j’aimerais qu’on parle un peu de ta bêtise!». Seriez-vous prêt à avoir cette conversation? Ou bien, vous sentiriez-vous blessé, choqué, peut-être? Déconnecté?
Maintenant, imaginez que quelqu'un vienne vers vous et dise: «écoute j’aimerais bien qu’on discute et qu’on voit comment le courant et la communication pourraient passer plus facilement entre nous». Seriez-vous intéressé par cette conversation? C’est plus probable, j'imagine.
Cet exemple montre que la seconde façon de prendre les jugements peut nous aider à les utiliser autrement, avec compassion. C'est une manière de penser ou d'être - ce qui nous donne une vision plus connectée, plus près du cœur.
Essayez : Pensez à un mot pétri de jugements que vous ou quelqu’un de votre entourage avez l’habitude d’utiliser, n'importe lequel. Vous pouvez le faire correspondre à quelque chose que vous souhaitez et n'obtenez pas, c'est-à-dire un besoin.
- «Égoïste» - Peut-être souhaitez-vous une meilleure réciprocité ou de la considération?
- «Méchant» - Peut-être souhaitez-vous de l’attention ou de la compréhension?
- «Stupide» - Peut-être de la compréhension ou de l'efficacité?
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