Aujourd'hui et demain, l’Église inaugure le temps de l’Avent. Il est bon de rappeler que le terme « Avent » trouve son origine dans le mot latin « adventus », qui signifie « attente » ou « avènement ». Pourtant, il est difficile aujourd’hui de parler d’attente dans une société de consommation où l’instantanéité et la rapidité sont perçues comme des gages de compétence et de fiabilité. Parler d’attente nous ramène donc à une attitude intérieure, mettant en lumière une valeur essentielle pour nous, chrétiens : l’espérance.
Le temps de l’Avent, plus que toute autre période liturgique, fait naître en nous le désir d’une paix universelle. Cette espérance d’un monde meilleur, nous la partageons aussi avec des femmes et des hommes qui ne partagent pas nécessairement notre foi ou nos croyances. En cette période fébrile, où l’amour et la paix deviennent souvent les objets d’un commerce lucratif, il est d’autant plus important, dans ce tourbillon économique et médiatique, de rappeler à ceux et celles qui nous entourent que l’espérance est au cœur de notre identité chrétienne.
Nos rassemblements dominicaux, nos rencontres de prière, la collecte des paniers de Noël et des jouets, la guignolée et les bougies de la paix seront autant d’occasions d’inviter chacun à cultiver l’Espérance dans son milieu de vie.
Yvan Demers, coordonnateur Secteur pastoral de Bellevue
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