Hello ,
Bonne année 🎉. Je ne suis pas du genre à m’étendre sur les vœux, donc maintenant que cette formalité est faite, passons à la suite.
Bienvenue aux 12 nouveaux abonnés qui nous ont rejoints, notamment à la suite de mon teasing sur LinkedIn. Car oui, vous l’avez peut-être vu passer (ou pas), cette semaine a été riche en émotion pour la petite créatrice que je suis… Mon premier post viral 🥹
On parle de 150 000+ vues, 1 100+ réactions. Donc pas un petit truc. Mais ne nous emballons pas déjà dans ce sommaire, on y revient plus en détail plus bas.
Au programme de ce mois-ci :
Réflexion du moment : comment trouver la place pour sa création de contenu personnel quand on produit déjà beaucoup pour ses clients ?
Le sujet brûlant : analyse de l’anatomie de mon premier post viral
Bilan 2022 et intentions pour 2023
Les 5 ressources qui ont marqué mon année 2022
Vaste programme, installez-vous confortablement avec un café, c’est parti 🤓
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Comment trouver la place pour sa création de contenu personnel quand on produit déjà beaucoup pour ses clients ?
Dans l’édition du mois dernier, je partageais ma difficulté à être régulière dans ma production de contenu, notamment avec cette newsletter.
J’ai reçu plusieurs réponses. Pierre me disait qu’il aimerait que je creuse le sujet de la régularité et de la recherche de créativité. Annabelle me disait qu’elle se confrontait au même problème, elle a d'ailleurs décidé de stopper une mission client pour avoir plus de temps pour sa production personnelle.
J’ai donc sélectionné ce sujet pour la réflexion du mois.
Pour ceux qui nous rejoignent tout juste, un peu de contexte : je suis conceptrice-rédactrice. J’écris pour mes clients, des articles de blog, des newsletters et depuis peu, des posts LinkedIn (ghostwriting).
En parallèle, je produis aussi beaucoup de contenu pour moi (blog, newsletter, LinkedIn). D’abord parce que j'adore écrire. C’est thérapeutique. Lorsque quelque chose me bloque, le mettre par écrit m’aide à analyser, à prendre des décisions, à évacuer… Ensuite, dans un but marketing, pour trouver des clients et développer ma notoriété.
J’écris donc beaucoup. Tous les jours. Pour moi ou pour mes clients. Environ 3 à 4 heures par jour.
Écrire est une discipline qui demande beaucoup d’énergie et d’espace mental. Pour être créatif, votre cerveau doit avoir la place de s’évader pour trouver des idées. Puis vous devez être capable de le calmer suffisamment pour ordonner toutes ses idées et les coucher de manière claire et synthétique sur le clavier.
Parfois, je pousse un peu trop loin. J’accepte une mission de trop. Ou ma vie personnelle prend trop de place et je perds pied. Je n’ai plus d’espace mental disponible et j’en arrive au burn-out créatif. Comprenez : je suis vidée, je n’arrive plus à écrire.
C’est un problème pour une rédactrice, n’est-ce pas ?
C’est arrivé en mai dernier. Et c’est presque arrivé encore en novembre.
Je le sais, je dois être attentive, préserver cet espace mental à tout prix.
Alors cette année, l’un de mes objectifs principaux est de réduire mon temps de travail accordé à mes clients. Passer de 50% à 30%, notamment pour développer mes sides projects (sujet que j’aborde plus en détail dans le bilan annuel, voir en fin de newsletter).
Quand on veut produire du contenu pour soi, le premier conseil qu’on trouve est souvent : mettez en place des routines d’écriture. Exemple : chaque matin, avant de commencer à bosser pour tes clients, écris pour toi pendant 30min-1 heure.
Alors oui. Mais le problème auquel je fais face est que mon métier, c’est justement d’écrire. Donc en fait, le matin, je commence par écrire, puis en fin de matinée, j’écris encore, puis parfois l'après-midi (même si j’évite).
J’ai l’impression que quand j’écris pour moi, je vide la jauge d’espace disponible pour mes clients, ce qui rendra ensuite plus difficile mon travail de la journée.
À l’inverse, si je commence par écrire pour mes clients, je me retrouve vidée en fin de journée. Impossible d’écrire pour moi.
Vous voyez le cercle vicieux ?
Alors, quelle solution ?
À ce jour, j’écris pour mes clients la semaine et pour moi le week-end.
Le week-end étant un moment où je ne travaille pas pour mes clients quoi qu'il arrive, je ne ressens pas cette pression de m’économiser pour mes missions. Je suis libre de passer 4 heures à écrire une newsletter ou un article de blog si j’en ai envie.
Le problème avec cette organisation, c’est que parfois, je fais autre chose les week-ends. Je voyage, je vois des amis, bref je vis. Et donc, ma production de contenu passe au second plan et parfois, saute complètement.
Depuis ce mois-ci, j’ai donc inclus ma production personnelle dans mon temps de travail effectif. Comment concrètement ? Je suis devenue ma propre cliente et comme pour mes autres missions, dans ma to do, il y a la production de 2 articles de blog et d’une newsletter par mois.
Par exemple, pour la semaine prochaine, ça donne ceci :
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Il faut maintenant que je m’y tienne, parce que même si c’est écrit dans la to do, c’est facile de déplacer la tâche à la semaine suivante, en se disant que ce n’est pas prioritaire… Il faut s’imposer une discipline et mettre au même niveau d’importance la rédaction de cet article que la rédaction pour mon client.
Croyez-moi, ce n’est pas simple. Je le sais.
Je pense que pour tenir sur la durée, il faut avoir un objectif clair et défini avec cette production personnelle.
Faisons le parallèle avec la course à pied. Si vous vous dites “je vais courir 3 fois par semaine” mais que vous ne savez pas pourquoi vous y allez (en dehors du fait que c’est bon pour la santé), il y a peu de chance que vous teniez sur la longueur.
En revanche, si vous avez un dossard pour un semi-marathon dans 6 mois, alors vous savez pourquoi vous devez aller courir 3 fois par semaine.
Bon, c’est la même chose pour la production de contenu. C’est plus abstrait évidemment, mais il faut qu’il y ait un but derrière.
C’est la différence entre l’amateur et l’écrivain.
L’amateur écrit quand il en a envie.
L’écrivain écrit parce qu’il a un but à accomplir.
Dans mon cas, je souhaite développer ma notoriété dans le milieu de l’écriture en ligne. Cela passe évidemment par produire régulièrement et en quantité suffisante pour être remarquée. (J’ai fixé cela à 5 posts/semaine sur LinkedIn, 2 articles de blog et une newsletter/mois.)
En résumé, j’écris désormais mes articles de blog et newsletter comme si c’était pour un client, cette production rentre dans mon temps de travail effectif.
Pour mes posts LinkedIn, c’est légèrement différent. Je les écris quand l'inspiration vient, ce qui peut être pendant mon run de la semaine, une marche après la journée de boulot ou même parfois en plein milieu de la rédaction d‘un article. Je passe rarement plus de 10min à écrire un post.
Ceci était valable l’année dernière quand je publiais 2-3 fois/semaine. Maintenant que mon objectif de publication est monté à 5 fois/semaine, peut-être que ça va changer. Mais de ce que je vois jusqu’ici, plus j’écris, plus c’est facile d’écrire.
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À retenir
En résumé, si vous luttez pour votre production de contenu personnelle, définissez-vous comme votre propre client et mettez vos articles à la même hauteur que ceux de vos clients.
Pour tenir dans la durée, vous devez avoir un objectif précis avec votre production personnelle : pourquoi voulez-vous écrire en ligne ?
Enfin, fixez-vous un objectif réalisable. Il vaut mieux publier un article/mois pendant le reste de votre vie que 1 article/semaine pendant 2 mois, puis plus rien.
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J’analyse l’anatomie de mon premier post viral LinkedIn
Nous y voilà 🤓
C’est arrivé.
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6 JOURS PLUS TÔT…
(j’espère que t’as la ref Netflix - technique de storytelling de ouf)
Mardi dernier, je publie mon post comme tous les jours depuis le début du mois.
Sur la première heure, je vois qu’il commence à bien prendre. Quelques créateurs avec une audience moyenne (5-10k) commentent. Je me dis tien, sympa.
Je vais me coucher (à savoir : je suis installée en Australie, donc je poste à 9h heure française, 19h heure locale).
Je me réveille mercredi matin… Mon LinkedIn ressemble à un sapin de Noël illuminé.
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39 demandes d’ajout, c’est absolument improbable.
Je comprends que mon post est parti viral dans la nuit (pour moi, mais la journée pour vous en France). Environ 12 heures après la publication, on en est là :
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6 jours après la publication, voilà où on en est rendu :
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150 000 impressions… Plus de 1 100 réactions.
Pour un post qui m’aura pris littéralement 5 minutes à écrire, montre en main.
Un beau coup de projecteur, j’ai pris 300+ abonnés, plus de 50 ajouts. Mes posts récents ont aussi bénéficié de la visibilité et mon profil a été consulté 2 fois plus qu’habituellement.
Alors, pourquoi ce post est-il devenu viral ?
D’abord, rendons à César ce qui lui appartient.
Je suis actuellement le bootcamp “Devenir Ghostwriter” de Baptiste Piocelle. Nous avons commencé lundi dernier (soit la veille de mon post). La théorisation que je vous propose ici vient en grande partie de Baptiste, puisque nous avons analysé ensemble mon post pendant une session du bootcamp.
L’accroche
Vous devez le savoir, l’un des trucs les plus importants dans un post LinkedIn, c’est le titre, l’accroche. Vous devez donner envie aux gens de cliquer sur “voir plus”. C’est votre unique but.
Pour cela, Baptiste parle de la méthode des 75% : votre post rassemble 4 idées, 3 d'entre elles doivent être présentes dans le titre, et la dernière doit attiser la curiosité (et donc pousser au clic).
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Dans mon accroche, j’ai très bien réussi cet exercice :
je vais parler des personnes qui travaillent 25h/semaine
et qui réussissent
le lecteur sait avec quoi il va repartir : les habitudes à mettre en place pour faire de même
Il manque 4. les règles ⇒ quelles sont ces règles ?! Évidemment, on a envie de cliquer pour savoir !
À retenir : l’unique but de votre titre est de faire cliquer sur “voir plus”. Pour cela, vous devez expliquer clairement ce que les gens vont trouver dans le post et laisser assez de mystère pour attiser la curiosité.
Le copywriting
Mais réussir à faire cliquer sur “voir plus" ne suffit pas à rendre un post viral. Le copywriting est ensuite important.
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Dans ce post, j’utilise plusieurs techniques :
je joue sur le “nous vs eux” : il y a une guerre entre les gens qui travaillent peu (“moins mais mieux”) et les gens qui travaillent 60 h/semaine pour réussir. En écrivant ce post, c’est certain que je vais avoir des gens de mon côté, ceux qui partagent mon point de vue, et des gens qui sont dans l’autre camp. Il y a donc de fortes chances que ça fasse débat en commentaire (et c’est exactement ce qui est arrivé).
je partage un point de vue clivant que je renforce avec la phrase “elles sont égoïstes”. Clairement, sans cette phrase, le post ne part pas viral. Il fait un bon score, mais pas autant. C’est fort, dans les commentaires, les gens s’insurgent sur cette phrase, ou au contraire partagent leur accord absolu.
À retenir : soyez clivant dans vos prises de position. Le gris n’existe pas sur LinkedIn, c’est blanc ou noir.
J’anticipe une question que vous pourriez avoir : oui, c’est vraiment moi. Dans la “vraie” vie, j’ai des points de vue assez tranchés de manière générale. C’est exactement le genre de conversation que je pourrais avoir avec un ami. En revanche, tout n’est pas toujours si absolu. Je respecte ces règles, mais parfois j’y déroge.
Mais sur LinkedIn, ce qui marche, c’est l'absolu. Alors, volontairement, j’adopte un discours encore plus clivant. Conseil : ne prenez pas une position que vous ne serez pas en mesure d’assumer.
L’algorithme
Enfin, il y a aussi une part de chance dans la viralité de ce post, comme dans tous les posts qui partent viral, je pense. L’algorithme a joué son rôle.
C’est le style de post qui marche en ce moment. Vous avez dû en voir passer un certain nombre dans ce genre-là, notamment chez des créateurs avec une grosse audience (exemple : Thibault Louis).
J’ai joué sur la tendance et ça a fonctionné.
Le post a d’abord été commenté par des personnes avec une audience de taille moyenne (5-10k), ce qui a indiqué à l’algo que le post avait de l’intérêt.
Ensuite, Baptiste (22k) a commenté ⇒ ça pousse un peu plus le post.
Et cerise sur la gâteau, quelqu’un a identifié Thibault Louis (73k) dans les commentaires et celui-ci a répondu ⇒ 🚀🚀🚀
À retenir : ne négligez pas la part de l'algorithme dans la réussite de vos posts.
Enfin, une dernière réflexion importante : faire un post viral c’est bien. Ça booste l’égo, on ne va pas se mentir.
En revanche, ce n’est pas le genre de post qui amène du business. C’est bien de temps en temps pour gagner en visibilité et prendre des abonnés, mais il faut aussi faire des posts plus BoFu qui parlent directement à votre cible. Ils seront par définition moins visibles, mais ils convertissent mieux !
Quelques ressources pour aller plus loin :
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À retenir overall
Ne cherchez pas à faire compliqué, la simplicité est sous-estimée. Inspirez-vous des tendances du moment. Soyez clivant.
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Bilan 2022 et intentions 2023
En décembre 2021, j’espérais pouvoir gagner un peu d’argent pour soutenir mon mode de vie nomade. En fait, j’ai fait bien plus que “gagner un peu d’argent”. J’ai développé une activité pérenne dont je suis fière et dans laquelle je m’épanouis.
Si 2023 est toujours placée sous la priorité du voyage, j’ai tout de même des ambitions business assez importantes. Le challenge principal va être de continuer de me développer sans travailler plus.
→ Le bilan intégral sur le blog
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Les 5 ressources qui ont marqué mon année 2022
📚How to be everything - Emilie Wapnick
Ce livre a été une vraie révélation pour moi. Emilie Wapnick explique ce que c’est que d’être multi potentiel (à ne pas confondre avec HPI - Haut Potentiel Intellectuel).
Les personnes multi potentielles ont de nombreux centres d’intérêt et ont du mal à choisir une spécialité. Elles changent régulièrement de job ou de carrière. Elles s’ennuient rapidement et ont tendance à être vues comme des personnes qui ne savent pas choisir.
Notre société exclut souvent ces personnes. Et je me suis longtemps demandée ce qui n’allait pas chez moi, pourquoi je n’étais pas capable de rester dans un truc, pourquoi j’avais besoin de sans cesse changer et tout remettre en question (au désespoir de mes proches parfois !).
Finalement, la lecture de ce livre m’a fait découvrir qu’il y avait plein d’autres gens comme moi, que ce n’était pas une fatalité et que même, cela pouvait être une vraie force. On retrouve d’ailleurs souvent ce genre de profils chez les freelances, puisque c’est une activité qui demande d’être sur tous les fronts, d’exercer à la fois son métier, mais aussi de développer des compétences business (vente, marketing, communication, compta…).
📚 L’essentialisme - Greg McKeown
C’est le livre qui a lancé mon année. Début 2022, je le lis pendant ma retraite de yoga au Guatemala et c’est la révélation. L’auteur nous explique qu’il ne peut exister qu’une priorité (par définition), et que nous devons choisir au risque de nous perdre et de faire tout moyennement.
Dès lors, je choisis ma priorité pour 2022 : le voyage. Je mets de côté mes ambitions business (développer mon activité sous forme d’agence).
J’écris même un article entier sur le sujet, si ça vous intéresse, c’est ici : Comment le livre de Greg McKeown, L’essentialisme, a changé ma vie
📚 Nicolas Cole - The art and business of online writing
Cette lecture est plus récente et la découverte de l’univers de Nicolas Cole a clairement influencé mes objectifs pour 2023. J’assume désormais mes envies et mes ambitions en tant qu’écrivaine (première fois que j’utilise ce terme pour me décrire 🫣).
Nicolas explique ce qu’il faut faire pour devenir un auteur viral et reconnu sur le net. Ces points de vue sont clivants et son positionnement est puissant. On aime ou on déteste. Personnellement, c’est mon nouveau gourou.
📚Influence et manipulation - Robert Cialdini
J’ai lu ce livre en 2021, mais il est tellement important selon moi que j’avais envie de le partager dans ces ressources.
Robert Cialdini nous présente les 6 principes qui influencent nos prises de décisions et nos comportements. C’est une lecture essentielle pour comprendre la psychologie humaine. Après sa lecture vous serez capable de repérer lorsqu’on utilise ces principes sur vous et vous serez aussi en mesure de les utiliser à votre intérêt (pour mieux vendre ou simplement convaincre votre interlocuteur, quel qu’il soit).
🎥 Montre jamais ça à personne - Orelsan (Prime Video)
La saison 2 est sortie à l’automne. Ce documentaire retrace la carrière d’Orelsan, depuis ses débuts lorsqu’il faisait des trucs moyens dans son studio avec ses potes (les mêmes potes qui sont à ses côtés aujourd'hui).
Tout le monde en a parlé à la sortie, le mettre dans mes ressources phares de l’année n’est pas très original. Pourtant, c’est un documentaire qui m’a profondément marqué, je ne pouvais pas ne pas le citer.
Je ne suis pas particulièrement fan d’Orelsan et je déteste le rap. En revanche, je reconnais son talent et surtout, j’aime la personne, l’artiste, le créateur.
Au-delà de voir comment il est parti de zéro pour arriver tout en haut, on voit surtout que même après avoir connu le succès, il doute. Le syndrome de l’imposteur ne le quitte jamais, il répète souvent qu’il est arrivé ici par chance, que c’est une erreur et que les gens vont se rendre compte à tout moment qu’il est une farce.
On découvre aussi son processus créatif : il note toutes ses idées, tout le temps, partout. Il utilise simplement l’application Notes de son iPhone. Voilà comment Orelsan nous propose des textes plus incroyables les uns que les autres : en capturant toutes ses idées de manière très simple.
Une belle leçon à appliquer pour votre production de contenu.
Voilà, c’était tout ce que j’avais à raconter ce mois-ci. 3 000+ mots. Si vous êtes encore là, merci 🧡. Une nouvelle fois, j’ai pris beaucoup de plaisir à écrire cette édition. Si quelque chose résonne en vous, n’hésitez pas à me répondre, comme d'habitude, c’est un échange.
À bientôt
Tifany
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