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Turbulenzen um Nicht-Relevantes

Liebe Leserin, lieber Leser

Der gesunde Menschenverstand weiss: Wenn etwas «nicht relevant» ist, sollte man sich nicht darüber aufregen. Etwas Nicht-Relevantes hat kaum Bedeutung. Aufregung darüber macht wirklich keinen Sinn.

Doch wenn es um Pflanzenschutzmittel geht, gilt diese Erkenntnis nicht. Dann dominieren Schlagzeilen, der gesunde Menschenverstand wird ausgeschaltet. Und so gibt es seit einigen Monaten in Schweizer Medien eine beispiellose Aufregung über «nicht relevante» Metaboliten im Grundwasser. Schlagzeilen jagen sich. Eine Million Menschen seien von «verunreinigtem» Wasser betroffen. Thema sind die Abbauprodukte des Pflanzenschutzmittels Chlorothalonil. Mehr lesen Sie hier. 

«Nicht relevant» heisst im Zusammenhang mit den Abbauprodukten von Pflanzenschutzmitteln, dass sie biologisch nicht aktiv sind und deshalb weder die menschliche Gesundheit noch die Umwelt beeinträchtigen. Dass die Metaboliten von Chlorothalonil «nicht relevant» sind, bestätigt die auf toxikologischen Studien beruhende Relevanzprüfung des Bundesamts für Lebensmittelsicherheit und Veterinärwesen (BLV). Das Amt hält dort schwarz auf weiss fest, dass die nun überall gefundenen – und skandalisierten – Abbauprodukte nicht relevant sind.

Trotzdem haben die Behörden im Widerspruch zu dieser eigenen Beurteilung und im Widerspruch zur offiziellen europäischen Krebsrisiko-Einstufung von Chlorothalonil das wirksame Anti-Pilzmittel auf Anfang 2020 verboten und den Grenzwert im Grundwasser um den Faktor 100 gesenkt. Die Senkung des Grenzwertes hat massive Folgen: Waren letztes Jahr pro Liter noch 10 millionstel Gramm (0,00001) der Abbauprodukte erlaubt, so sind es heute noch 0.1 millionstel Gramm (0,0000001). Die Folge der massiven Grenzwertsenkung ist, dass nun an etlichen Orten der neue Grenzwert überschritten wird. Wasserversorger sind landauf, landab verunsichert und fragen sich, wie sie die neuen Vorgaben erfüllen können. Zudem leidet das Vertrauen ins Schweizer Trinkwasser. Mehr dazu hier. 

Bei unseren deutschen Nachbarn gibt es die Aufregung über Chlorothalonil-Metaboliten derweil nicht. Da beträgt der Grenzwert für Chlorothalonil-Metaboliten 3 millionstel Gramm pro Liter. Das ist 30mal höher als der neue Wert in der Schweiz. Das BLV selbst wollte lange nicht zugeben, dass die gefundenen Metaboliten von Chlorothalonil «nicht relevant» sind. Doch Ende August 2020 musste es solche Aussagen auf der eigenen Internetseite löschen und darf vorerst auch nicht mehr sagen, dass Chlorothalonil «wahrscheinlich krebserregend» sei. Das Bundesverwaltungsgericht ist auf Betreiben von Syngenta eingeschritten. Und so dürfen die Behörden in Zukunft nicht mehr im Widerspruch zu eigenen wissenschaftlichen Studien kommunizieren. Eigentlich eine Selbstverständlichkeit. Mehr erfahren Sie hier. 

Von einer erheblichen Schädigung der Grundwasserqualität kann nach wissenschaftlichen Erkenntnissen keine Rede sein. Der Grund für die Grenzwertüberschreitungen liegt bei einem zweifelhaften Entscheid der Behörden. Ob dieser Entscheid rechtens war, darüber wird sich das Bundesverwaltungsgericht noch äussern. Das Thema bleibt spannend.

Und es bleibt relevant. Denn die wissenschaftliche Fundierung ist das, was den Innovationsstandort Schweiz ausmacht – und nicht die Empörung über Nicht-Relevantes. Die Verlässlichkeit der Rahmenbedingungen und die Abwesenheit von willkürlichen Behördenentscheiden machen letztlich den Wirtschafts- und Innovationsschandort Schweiz aus. Mehr dazu hier.

Wir wünschen Ihnen eine anregende Lektüre.

Ihre Redaktion von swiss-food.ch

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Beaucoup de bruit pour rien

Chère lectrice, cher lecteur,

Le bon sens nous inciterait à dire que: lorsqu’une chose n’est «pas pertinente», il ne sert à rien de s’en inquiéter. une chose «non pertinente» a peu d’importance. S’en inquiéter n’a vraiment pas de sens.

Mais lorsqu'il s’agit des produits phytosanitaires, cette règle fait défaut. Ce sont alors les gros titres qui dominent au préjudice du simple bon sens. Et c’est ainsi que depuis quelques mois, une inquiétude sans précédent sur des métabolites présents dans les nappes phréatiques, dont le rôle est pourtant évalué comme «non pertinent», s’exprime dans les médias suisses. Les gros titres s’acharnent. Un million d’individus seraient menacés par une eau «polluée». Le sujet concerne les produits de dégradation du produit phytosanitaire chlorothalonil. En savoir plus.

Dans le contexte des produits de dégradation des produits phytosanitaires, «non pertinent» signifie que leur incidence sur l’organisme humain est nulle et qu'ils ne sont donc préjudiciables ni à la santé des êtres humains ni à l’environnement. Le fait que le rôle joué par les métabolites du chlorothalonil ne soit «pas pertinent», est confirmé par l’examen de pertinence de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV), basé sur les études toxicologiques. Cet office écrit noir sur blanc que les produits de dégradation que l’on retrouve désormais partout et qui sont l’objet du scandale, ne jouent pas de rôle pertinent.

Les autorités ont pourtant interdit cet anti-fongique efficace au début de l'année 2020 et abaissé sa valeur limite dans les nappes phréatiques en la divisant par 100, en contradiction avec leur propre décision mais aussi avec le classement européen officiel sur les risques de cancer relatifs au chlorothalonil. Les répercussions de l’abaissement de la valeur limite sont considérables: Tandis que l’année dernière, 10 millionièmes de grammes (0,00001) de produits de dégradation étaient encore autorisés, aujourd’hui cette quantité est limitée à 0.1 millionième de gramme (0,0000001). La conséquence de l’abaissement massif de la valeur limite est que cette nouvelle valeur limite est dépassée en de nombreux endroits. D’un bout à l’autre du pays, les compagnies des eaux sont inquiètes et se demandent comment suivre les nouvelles consignes. La confiance vis à vis de l’eau potable suisse en souffre par ailleurs. En savoir plus.

Chez nos voisins allemands, cette inquiétude au sujet des métabolites de chlorothalonil n’existe pas. La valeur limite des métabolites de chlorothalonil y est de 3 millionièmes de grammes par litre. Cela correspond à 30 fois la nouvelle valeur en vigueur en Suisse. L’OSAV elle-même n’a longtemps pas voulu avouer que la quantité de métabolites de chlorothalonil retrouvée n’était «pas pertinente». Pourtant à la fin du mois d’août 2020, elle a dû supprimer de telles déclarations de son propre site Internet et n’a pour l’instant plus le droit non plus de dire que le chlorothalonil est «probablement cancérigène». Le tribunal administratif fédéral est intervenu sur l’exploitation de Syngenta. Et c’est ainsi que les autorités ne sont désormais plus autorisées à communiquer en contredisant leurs propres études scientifiques. Une évidence en fait. En savoir plus.

Selon les dires des scientifiques, il n’est pas possible de parler d’une dégradation significative de la qualité de l’eau des nappes phréatiques. La cause de ces dépassements de la valeur limite provient d’une décision discutable des autorités. Le tribunal administratif fédéral doit encore s’exprimer pour dire si cette décision était légale. Le sujet promet d’être passionnant.

Et reste pertinent. En effet, c’est le fondement scientifique qui caractérise le site d’innovation suisse et non l’indignation sur des choses «non pertinentes». La fiabilité des conditions d’encadrement et l’absence de décisions arbitraires de la part des autorités sont finalement ce qui caractérise le site économique et d’innovation suisse. En savoir plus.

Nous vous souhaitons une lecture stimulante.

La rédaction de swiss-food.ch

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Redaktion swiss-food.ch

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