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LA LETTRE DE L'ÉCRIVAIN #22
Une affaire de famille

Cette semaine, je descends de mon pupitre de professeur de l'Académie du Chat de l'Ecrivain, pour vous donner des nouvelles de ce qui se passe dans ma vie.

La situation sanitaire chez nous en Afrique du Sud est, comme partout, mauvaise : le nombre de cas, resté longtemps anecdotique, se multiplie maintenant à une vitesse vertigineuse. Cependant, les autorités continuent de gérer cette crise inédite de façon quasi-exemplaire, et le taux de mortalité demeure extrêmement bas. Les commerces sont ouverts et l'école "en vrai" a repris la semaine dernière, avec masques, distanciation physique et aucune activité sportive, au grand dam des écoliers sud-africains pour qui le sport est une religion ! Mais nous ne pouvons toujours pas retrouver nos amis, ni voyager hors des limites de notre département. 

Aparté sur le port du masque : je sais qu'en France, le port du masque est sur le point de devenir obligatoire. Pour nous en Afrique du Sud, il l'est depuis plusieurs mois, extérieur comme intérieur, sous peine d'une amende salée. Je vous assure que passés les premiers jours d'inconfort (et de ridicule, il faut bien le dire — entre les oreilles décollées, le double menton et les lunettes embuées, c'est le grand chic !), on s'y habitue très vite, d'autant plus que tout le monde est à la même enseigne. On s'y habitue si vite d'ailleurs, qu'on finit par trouver un peu absurde que le reste du monde n'ait pas adopté cette mesure, si facile à suivre ! L'efficacité du masque n'est bien sûr pas à 100%, mais même si elle n'était qu'à 1%, la communauté médicale débordée et épuisée vaut bien qu'on fasse ce minuscule effort pour elle.

Petite photo d'Oscar et moi en mai, si heureux de retrouver notre librairie de quartier. J'ai depuis acheté un superbe masque avec un motif de plumes de paon, qui me va comme un gant. Magnifique ! 💃

Côté écriture, mes après-midis sont consacrés à l'écriture du 4ème volet de Sixtine. Comme vous le savez, je continue d'expérimenter avec un nouveau système d'écriture, qui a multiplié ma productivité ET mon plaisir d'écrire. (Après analyse, je crois qu'il a uniquement multiplié mon plaisir d'écrire, et que la hausse de productivité est un formidable effet secondaire).

Malheureusement, mes heures d'écriture ont diminué, à mesure que mon projet grandit, j'ai donc dû reculer la sortie de Sixtine 4 (et 600 pré-commandes de l'ebook) à septembre-octobre.

Quel est ce projet qui grandit et mord sur mon temps d'écriture ? Je l'appelle ma "start-up familiale". Elle comprend l'écriture et la publication de mes romans, bien sûr, et l'Académie du Chat. Mais il y a aussi le développement d'une "marque" ("brand") de propriété intellectuelle qui représente des valeurs et qualités spécifiques, et qui se décline en plusieurs formats, principalement les livres (les miens avec plusieurs noms de plume, et, un jour, ceux des autres), mais pas seulement. 

(Il a fallu penser à ces valeurs lors de la création de mon logo, cf photo ci-dessous).

Au cœur de ma start-up se trouve la "grande nouvelle" dont je vous ai parlé il y a 2 mois et demi, et dont je ne peux pas encore vous révéler la teneur, car elle est toujours en cours de négociations. Tout ce que je peux vous dire est qu'il s'agit d'un partenariat extraordinaire. 🤞🤞🤞

Mais ma start-up, petite ou grande, aura toujours un talon d'Achille : 

Moi.

La création de nouvelles histoires est à la base de tout. Si la gestion de mon projet phagocyte mon temps de création, tout l'édifice risque de s'écrouler. 

J'ai tenté l'année dernière d'employer du personnel pour pouvoir alléger ma charge de travail. Parce que je n'ai pas pris le temps nécessaire à la formation, parce que j'ai attendu qu'ils/elles règlent mes problèmes plutôt que de leur offrir des solutions à implémenter, chaque recrutement s'est soldé par un échec. 

Ces derniers mois, la recherche d'un "autre moi" est devenue plus urgente que jamais.

Quel serait le descriptif de ce poste ? Je ne le connais pas moi-même. 

Non seulement le job exige de l'innovation (à la frontière de la tech et de l'édition), mais il doit être constamment réinventé à mesure que le paysage de la "nouvelle" autoédition change — et il change à une vitesse fulgurante. Le-la candidat-e parfait-e doit aussi avoir une parfaite connaissance de l'anglais et de la culture anglo-saxonne, car, soyons honnêtes, nous suivons leur sillage. 

(Sans parler de la capacité à me supporter, moi, mes mille idées à la seconde, ma tendance à changer d'avis comme de chaussettes et le joyeux chaos qui règne dans mon bureau.)

La crise du Covid a trouvé la solution à mon problème de recrutement. 

Elle était sous mes yeux depuis 15 ans.

Mon mari, Ryan !

Architecte de talent, mais dont le cabinet a été victime du Covid, il a aussi été mon co-auteur sur un de mes romans en anglais, "A Flower for the Queen". 

Ryan est maintenant, officiellement, mon coéquipier à plein temps dans le développement de cette petite entreprise familiale qu'est devenue "Caroline Vermalle". Il s'occupe du côté administratif, des comptes et de la "tech", mais aussi de la publication de mes livres en anglais.

Bref, un partenaire en or ! 

Il va aussi m'aider à lancer, pour la 2ème fois, le cours sur l'autoédition "Votre Première Boîte à Outils d'Auteur Autoédité". Les inscriptions ouvriront pour une dizaine de jours à la fin de ce mois. 

Pour plus d'informations sur le cours (et vous inscrire à la liste d'attente), cliquez sur le bouton bleu. 

Peut-être que bientôt, ce sera votre tour de bâtir votre petite entreprise familiale autour de votre activité d'auteur ! 

Je l'espère de tout mon cœur, car c'est une chouette aventure...

Plus d'infos sur le cours sur l'autoédition
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