Prenons l'exemple d'une ferme en Loire-Atlantique comme cas concret :
Après 2 mois de rations hivernales en bâtiment, le troupeau de 90 vaches Prim'Holstein x Rouge Suédois se prépare à sortir pour 25 jours de déprimage.
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La ration de fin d'hiver est distribuée le soir par mélangeuse une fois par jour, avec une repousse le matin après la traite :
- Enrubannage de fétuque (12% de MAT) = 3,8 kg MS
- Pâturage déprimage (40% RG + 60% Trèfles) = 3,5 kg MS
- Maïs épi = 3 kg MS
- Ensilage de sorgho fourrager = 2,4 kg MS
- Ensilage de maïs (30% MS ; 0,85 UFL) = 2 kg MS
- Foin de marais = 2 kg MS
- Correcteur azoté 70/30 Soja/Colza = 2 kg
- Céréales 50/50 Maïs/Orge = 1,5 kg
- Minéral 4-10-8 = 400 g
- Sel = 50 g
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Le lait théorique corrigé est de 25,8 kg. En réalité, les vaches produisent 21 kg de lait pour un taux butyreux à 47,1, un taux protéique à 34,6 et l'urée à 205.
Avec un lait à 490 €/1000 L, la marge sur coût alimentaire dégagée est de 8 € par vache. Soit 720 € par jour !
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Quelques secrets :
- une sortie des vaches de 12h à 16h30
- un accès aux cornadis et logettes suffisant (+5% de l'effectif et réglage de la hauteur de la barre au garrot fait en rentrée d'hiver)
- des prairies reposées 60 jours et amendées en eaux blanches
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Lorsque les animaux reprennent le pâturage, les états corporels des animaux peuvent varier. Une vingtaine de jours est nécessaire, le temps de stabiliser l'équilibre de la ration. Le temps de déprimer tous les paddocks !
La reprise du pâturage ne doit pas exclure de guetter les contrats en correcteur azoté pour anticiper l'hiver prochain. Chez cet éleveur, plus rien en stock, ni en contrat. Par contre, la patience est de mise pour se couvrir en colza (baisse des cours). Pour anticiper l'hiver, demandez-nous conseil !
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