Pourquoi j'ouvre ma newsletter avec une photo de Matt Damon ?
Premièrement, pourquoi pas, c'est MA newsletter, c'est vendredi, j'ai eu une semaine de dingue et, si vous voulez mon avis, on a tous besoin de plus de Matt Damon dans nos vies, surtout le vendredi 😻
Deuxièmement, ce film de Ridley Scott est adapté d'un livre d'Andy Weir.
Un livre autoédité.
Si vous pensez savoir où je veux en venir, détrompez-vous.
Parce que c'est vendredi et que j'ai eu une semaine de dingue, je n'ai pas l'énergie pour vous resservir le discours "non, tous les auteurs autoédités ne sont pas nuls".
(J'ose espérer que vous avez relégué cette idée fausse/obsolète/toxique au sous-sol de votre conscience, très TRÈS loin de votre créativité. En 2020, croire que l'autoédition est le fief des "auteurs sans talent" n'est ni plus ni moins qu'une bonne vieille excuse pour ne pas prendre votre carrière en main.)
Non, dans cette newsletter je veux m'arrêter sur le terme "autoédité", qui a de moins en moins de sens à mesure que le monde du livre se transforme.
Traditionnellement, un auteur est SOIT autoédité ("auteur AE" dans notre jargon) SOIT en maison d'édition à compte d'éditeur* ("auteur ME"), comme on est SOIT carnivore SOIT végétarien. Les deux ne font pas bon ménage, et les camps opposés finissent souvent par se taper dessus.
Mais le hic aujourd'hui, c'est qu'avec les transformations du monde du livre ces dernières années, les frontières sont devenues très floues.
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