S'il y a une idée qui exprime le cœur de la compassion c'est bien celle-ci :
Tout ce que nous faisons, tout ce que tout être humain fait, tout ce que nous avons fait dans notre vie, tout ce que nous ferons à l’avenir, toutes nos actions, nous les faisons toutes pour répondre à un besoin (avec ou sans succès). Tout acte humain peut être perçu comme une tentative de satisfaire des besoins.
Que ce soit se gratter la tête (pour le confort), manger (nourriture), se marier (contribution l’un à l’autre) ou hurler sur quelqu'un (expression de soi) - toutes nos actions peuvent être vues comme des tentatives de satisfaire des besoins.
Je n’affirme pas que c’est vrai. Ce n'est qu’une façon de voir les choses.
J’affirme que lorsque j'adopte cette perspective, cette façon de voir, lorsque j’observe mes propres actions ou celles des autres par le biais des besoins humains, universels, j'éprouve davantage de connexion et de compassion.
Sérieusement, ça marche.
Soyons clair, les «besoins» dont je parle vont bien au-delà des besoins vitaux (l’air, la nourriture, un abri, des vêtements, des soins etc…). Je parle de tout ce que nous cherchons à vivre dans une existence humaine bien remplie.
Dans une communication bienveillante, les besoins ont cette importance car dès que nous choisissons d’y penser, nous nous mettons sur un terrain commun avec les autres.
Cette façon de voir a transformé toutes mes relations.
Dans tout le cours, nous travaillerons à affiner, définir et clarifier ce que sont les besoins, comment nous pouvons les voir, approfondir la relation que nous avons avec eux et au final, enrichir nos vies et celles de tout le monde autour de nous.
Dans le cours en version originale se trouve une liste des besoins en anglais ; en français, de nombreux sites de CNV en publient. Voir des exemples ci-dessous, dans la partie exercices.
J’espère que l’histoire qui suit mettra ceci en contexte et apportera de la clarté et de l’espoir.
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