Devenir freelance semble être l'eldorado pour certains, tandis que pour d'autres c'est carrément le purgatoire.
Il y a tout de même un fait incontestable : de plus en plus de gens se lancent dans l'aventure du freelancing ou de l'entrepreunariat.
Alors pourquoi allier cette question, à la dimension de l'atypisme ? Et bien, souvent, la voie du freelance pourrait paraître LA solution tant certains atypiques, notamment les HP, les hypersensibles ou les multipotentiels peuvent se sentir hors cadre en entreprise. Personnellement, j'ai eu souvent la sensation d'être un vrai poil à gratter en entreprise. Ou l'éléphant dans un magasin de porcelaine. Je finissais par mettre mes gros sabots pile là où tout le monde ne voulait pas. Vous savez cet endroit, ce sujet que chacun évite soigneusement et tacitement parce que, vraiment, il sent pas bon. Certains surdoués (la plupart ?) ont un radar intégré pour tomber dessus.
Etre à son compte parait une excellente idée car :
- on choisit les personnes avec qui on souhaite travailler
- on choisit nos horaires
- on choisir l'intensité avec laquelle on veut travailler (15h un jour, 1h le lendemain ...)
- on peut additionner les activités (un mi-temps dans l'immobilier, un quart-temps comme prof, un autre quart-temps en tant que consultant par ex)
- on décide ce qui est important pour nous de faire
- on travaille dans un domaine qui a du sens et ça nous donne une motivation chaque jour renouvelée !
- on peut apprendre autant que l'on souhaite !
- on peut faire évoluer notre ou nos activité(s) en fonction de nos envies / besoins
- on peut inventer des nouvelles offres, produits quand on en a marre des anciens
Je pense que je pourrais continuer longtemps cette liste. Il y a tous les avantages de la flexibilité, de la liberté, de la créativité si chère au coeur des atypiques.
Alors pourquoi ce serait une mauvaise idée ?
Je dirais que cela ne convient pas à tout le monde à tout moment. Pendant des années, j'avais cette envie d'être à mon compte. Je ne savais pas pour quoi faire, mais je savais que ce serait certainement la meilleure façon d'avoir une activité professionnelle pour moi.
Pourtant, quand est venue l'heure de le faire, il a fallu que je fasse face à différentes peurs :
- la peur de ne pas gagner suffisament d'argent
- la peur d'échouer
- la peur de ne pas savoir gérer l'argent de mon entreprise (à la maison, c'est monsieur qui gère l'argent 😜)
- la peur de l'administratif
- la peur de ne pas savoir trouver des clients (j'ai un profil d'ingénieur, le marketing j'ai du tout apprendre)
- la peur de ne pas savoir négocier mes tarifs
- la peur de ne pas être légitime dans mon nouveau métier de coach !
Bon, je vous passe la liste exhaustive parce qu'elle aussi, elle serait longue.
Et bien, écouter mes peurs m'a aussi permis de ne pas faire n'importe quoi ! De mettre en place, la sécurité nécessaire pour pouvoir me lancer.
Enfin, être freelance, c'est être un entrepreneur ! Et cela exige un autre état d'esprit (ou mindset) que celui du salarié. L'esprit de l'entrepreneur, c'est celui qui a tellement envie que ça marche, qu'un échec n'est pas envisageable.
Je vous avoue que j'ai tellement aimé coacher que pour moi il était vraiment inenvisageable de remettre les pieds dans un bureau.
Alors être vous prêts à tomber et vous relever ?
Si vous avez envie d'échanger à ce sujet, je serais ravie de vous aiguiller vers votre futur état d'esprit d'entrepreneur !
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