"Le fait que les dirigeants israéliens jouissent d’instiller la peur chez les Palestinien.ne.s n’est pas seulement une tache morale indélébile sur nous en tant que juifs, mais un terrible signe avant-coureur des choses à venir. Avant que la nouvelle coalition ne prête serment, Amir Fakhoury et Meron Rapoport ont averti qu’il pourrait s’agir du « deuxième gouvernement Nakba » d’Israël. Pourtant, même eux n’ont sans doute pu mesurer la détermination, la soif de sang et la rapidité avec laquelle la coalition ferait avancer son programme.
Depuis le début de l’année, par exemple, les forces israéliennes ont coûté la vie à plus de 60 palestiniens en Cisjordanie – la plus importante mortalité sur le territoire en deux décennies –, ont accéléré les projets d’expansion des colonies, et ont légiféré pour révoquer la citoyenneté et le droit de résidence des Palestinien.ne.s. Lors de l’attaque de Huwara, les membres de la Knesset ont présenté un projet de loi pour légaliser la peine de mort."
Lire la suite de cet article en date d'hier d'Orly Noy, rédactrice en chef du média israélien "Local Call" et présidente du conseil d’administration de l'ONG israélienne B’Tselem sur le site de l'Agence.
A lire aussi sur le site de l'Agence, cette analyse en date du 24 février dernier de Youssef Munayyer, universitaire palestino-américain:
Les origines coloniales de la crise constitutionnelle d’Israël
Et cette analyse de la chargée de recherche Nur Arafeh, en date du 16 février dernier:
Pourquoi l’objectif d’Israël de pacifier les Palestinien.ne.s échoue ?
Et cet article de l'ONG Adalah publié le 20 février:
Israël étend son pouvoir de priver de citoyenneté et de résidence les Palestinien.ne.s
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