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L’association PEA - Pour l’Égalité Animale révèle une enquête vidéo concernant l’abattoir des Ponts-de-Martel dans le canton de Neuchâtel et dépose une plainte contre l’établissement pour de nombreux mauvais traitements envers les animaux: étourdissements ratés, animaux probablement égorgés conscients et autres pratiques sources de terribles souffrances. Elle interpelle également les autorités concernant des subventions accordées à l’abattoir.
Pour la quatrième fois, l’association PEA - Pour l’Égalité Animale révèle une enquête vidéo tournée dans un abattoir romand. Après les vidéos sur les abattoirs d’Avenches, de Moudon et de Martigny, c’est désormais l’abattoir des Ponts-de-Martel qui est pointé du doigt par l’association.
Parmi les images insoutenables mais relevant de pratiques légales, on constate de nombreuses infractions à la législation sur la protection des animaux: animaux électrocutés incorrectement et subissant donc des souffrances atroces, et échecs répétés des étourdissements au pistolet à tige perforante. Certains animaux sont vraisemblablement encore conscients lorsqu’ils sont égorgés.
L'association, qui a reçu plusieurs jours de vidéo, précise que la sélection publiée ne contient pas l'ensemble des infractions constatées. Pour toutes ces raisons, elle dénonce l’abattoir auprès du Ministère public de Neuchâtel à qui elle a transmis la vidéo publiée ainsi que l’ensemble des autres séquences. Elle en adresse également une copie au Service de la consommation et des affaires vétérinaires (SCAV).
En 2013, l’État de Neuchâtel avait accordé une subvention de CHF 694’000.- pour la rénovation de l’abattoir et la Confédération un montant presque équivalent (voir p. 21). Aujourd’hui, on se rend compte que le Canton n’est pas capable d’assurer le respect de la loi au sein de cet établissement qui a profité de subventions issues de nos impôts. L’association a donc lancé une pétition adressé au Conseil d’État ainsi qu’au Grand-Conseil pour les interpeller à ce sujet et leur demander de ne plus subventionner les entreprises qui exploitent ou tuent des animaux.
Fabien Truffer, porte-parole de l’association, souligne: “C’est la quatrième enquête vidéo que nous publions d’un abattoir et, à chaque fois, nous avons constaté que les animaux meurent dans de terribles souffrances. La filière de l’abattage ne peut plus affirmer qu’il s’agit encore d’une exception: il en est de même partout.”
Il ajoute: “Le fait de tuer des animaux sans nécessité est spéciste et immoral. Comme notre société refuse la loi du plus fort, il faut que nous nous dirigions ensemble vers plus de justice pour tous les animaux, et que nous fermions les abattoirs. Maintenant.”
> Lien vers le site web dédié
> Lien vers la vidéo
> Lien vers une sélection d’images HD
> Lien vers la séquence preuve attestant du lieu et de la date (à ne pas diffuser)
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