Le 27 mars a lieu la Journée Mondiale pour la Fin de la Pêche, qui demande la prise en compte des intérêts des animaux aquatiques.
Le 27 mars a lieu la Journée Mondiale pour la Fin de la Pêche, qui demande la prise en compte des intérêts des animaux aquatiques (poissons, crustacés, poulpes…). Ce sont des êtres sensibles et dotés d’intelligence : les saumons, par exemple, peuvent se souvenir d’un itinéraire de plusieurs milliers de kilomètres alors qu’ils ne l’ont parcouru qu’une seule fois. Les crustacés, quant à eux, évitent activement la douleur au-delà du simple réflexe d’évitement.
Chaque jour dans le monde, les bateaux de pêche et les élevages aquacoles en tuent plus de trois milliards. Sur les navires, l’agonie des poissons peut durer jusqu’à quatre heures quand ils ne sont pas éviscérés vivants, ce qui entraîne des souffrances considérables.
C’est parce que les animaux aquatiques sont conscients de ce qui leur arrive que nous devons prendre en compte leur intérêt à ne pas souffrir. Le consensus scientifique est clair : nous n’avons aucune nécessité à les consommer et nous n’avons dès lors pas besoin de les élever ni de les tuer.
Depuis 2017, partout dans le monde, des associations se mobilisent chaque année pour demander la fermeture des élevages aquacoles et la fin de la pêche, des pratiques cruelles et inutiles.
Cette année, les 160 associations qui soutiennent cette journée mondiale mettent en place des actions de rue ou en ligne pour sensibiliser la population aux souffrances infligées aux animaux aquatiques.
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