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Temps de lecture : 4'30 minutes

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Faut-il toujours sortir de sa zone de confort ? 

Voilà la question qui occupe mes pensées en ce moment. 

Pour ĂȘtre honnĂȘte, cette question a toujours Ă©tĂ© au centre de ma vie. 

Blashback. Nous sommes en 2018.

À ce moment-là, je cours 4 fois par semaine.

Je parcours entre 80 et 100 km.

Mon objectif est de préparer mon premier semi-marathon.

Je veux repousser mes limites.

Le dépassement de soi

Repousser les limites physiques et psychologiques m'a toujours fascinée.

J'ai découvert l'existence de Sciences Po quatre mois avant la date du concours.

On me disait qu'il était impossible de préparer le concours en si peu de temps surtout en sortant d'une ZEP.

Qu'il fallait que j'aille en prépa.

Il était hors de question que je perde une année de ma vie.

J'ai consacré chaque minute de mon temps libre à lire les imposants tomes écrits par Berstein et Milza sur l'histoire du 20e siÚcle.

Tous les jours, je lisais le Monde, le Courrier international et le Monde diplomatique et je prenais des notes.

Quand on m'invitait à une soirée, je refusais.

Quand on me proposait de faire du sport, je déclinais.

Une sortie au cinéma ? Pour quoi faire ?

Rien ne pouvait me distraire de mon objectif.

J'ai eu le concours de justesse...

En 2013, je décide de faire un tour des capitales de l'Europe de l'Est seule avec mon sac à dos.

En 2018, je réalise un trek au Népal pour gravir l'Anapurna

En 2019, j'entame une semaine sans sucres, dont 4 jours de jeûne strict.

En 2020, j'effectue une retraite silencieuse.

Je pourrais multiplier les exemples.

Je cherche toujours à dépasser mes limites quitte à me mettre en danger. 

Souvent, le simple fait qu'on dise que c'est impossible me donne envie de le faire. 

Retour au semi-marathon

Revenons à cette année 2018. Le jour du semi-marathon arrive.

Je suis impressionnée par le nombre de personnes sur la ligne de départ.

Nous devons ĂȘtre plus d'une centaine.

J'Ă©coute les conversations autour de moi.

Certains sont des habitués, d'autres de grands débutants.

Ils Ă©changent leurs objectifs :

  • amĂ©liorer leur chrono,
  • s'amuser,
  • arriver au bout ...

De mon cÎté, je ne parle à personne. Je reste focus.

Je veux finir en moins de 2 heures.

3-2-1 le départ est donné.

La course commence mal, trĂšs mal.

AprÚs à peine 10 minutes, j'ai un point de cÎté.

Ce que je voulais Ă©viter arrive.

Je suis partie trop vite et me suis laissée emportée par le rythme des autres.

VoilĂ  ce qui arrive quand on n'Ă©coute pas sa propre musique.

Du coup, les premiers kilomĂštres sont horribles. Je souffre vraiment.

Je m'accroche. Il est hors de question que je m'arrĂȘte.

Pas aprĂšs tous mes efforts !

Le point de cÎté finit par disparaßtre, mais je ne vis pas bien ma course.

Je sens que je suis Ă  la traĂźne.

Ma fréquence cardiaque est dans la zone rouge donc je ne peux pas accélérer.

Ma stratégie : attendre les deux derniers kilomÚtres avant de tout donner.

J'ai exécuté ce plan.

A l'arrivée, mon conjoint et une amie m'attendent le sourire aux lÚvres.

Je ne les regarde mĂȘme pas.

Je ne pense qu'à une chose : récupérer mon chrono.

Je file demander mon temps. Le verdict tombe : 2h04.

Je me mets Ă  pleurer.

Non, ce ne sont pas des larmes de joie.

Je suis déçue, extrĂȘmement déçue.

À cela s'ajoute la colĂšre contre moi-mĂȘme.

J'ai raté mon objectif à moins de 4 minutes prÚs.

Mon conjoint et mon amie ne comprennent pas.

Ils me fĂ©licitent d'ĂȘtre allĂ©e au bout.

Cela ne faisait que 6 mois que je courais.

Ils me soufflent : allons fĂȘter ça !

Je rĂ©torque "fĂȘter quoi ?".

Les gens sous-estiment à quel point je suis exigeante 

J’ai essayĂ© de dĂ©passer ça. 

Je sais qu’on ne peut pas ĂȘtre excellent partout. 

Que les autres ne vous jugent pas sur l’excellence, mais sur la satisfaction de leurs propres besoins. 

Il reste que cette semaine, le fait de sortir de ma zone de confort m’a destabilisĂ©e. 

C’est vrai je n’ai pas l’habitude de parler devant un auditoire. 

Je n’ai pas l’habitude d’enregistrer une formation. 

Je suis bien plus Ă  l’aise Ă  l’écrit. 

On entend partout qu’il faut sortir de sa zone de confort. 

Je ne pense pas forcément que ça soit une bonne chose. 

Mes excĂšs m’ont appris que cela peut vraiment ĂȘtre autodestructeur et entraĂźner de sĂ©rieux problĂšmes de santĂ©. 

Pourtant, je suis de celles qui s'ennuient quand elles font du sur-place.  

Du coup, comment savoir quand dépasser sa zone de confort ? 

Pour moi, il faut se poser 3 questions : 

  • Est-ce que ce dĂ©fi gĂ©nĂšre de l’enthousiasme ? 
  • Est-ce que ce dĂ©fi nourrit mes activitĂ©s actuelles ? 
  • Est-ce qu’en ce moment, je suis armĂ©e pour surmonter la frustration ?  




Si ce nouveau dĂ©fi ne gĂ©nĂšre aucun enthousiasme, n’entraĂźne aucune synergie avec nos activitĂ©s et nous fragilise alors autant rester dans la commoditĂ©.

Toute la difficultĂ© consiste à écouter son cƓur et non pas sa peur. 

Dans mon cas, j’ai beaucoup aimĂ© intervenir en prĂ©sentiel et tourner cette formation.

Je sais qu’il me faudra 10 ans pour atteindre le niveau d’aisance que j’ai Ă  l’écrit. 

Et je n’arriverais peut-ĂȘtre jamais Ă  atteindre la barre imaginaire que je me suis fixĂ©e


Pour ne rien arranger, ma mentor m’a glissĂ©Â â€œEster, la chose la plus importante quand tu entreprends c’est d’identifier tes forces, te fixer des limites et t’entourer de gens plus talentueux.”

Heureusement, Nietzsche me souffle de “chercher le plus de dĂ©plaisirs possible comme le prix Ă  payer pour la croissance”. 😍

 

👀 Le meilleur de ma veille

 

En ce moment, j’avoue que je consomme peu de contenu et je lis sporadiquement. 

Pour m’aĂ©rer l’esprit et sortir du tournage de ma formation sur le “Storytelling”, j’ai tout de mĂȘme griffonnĂ© quelques vers. 

J’espùre que ce poùme vous plaira.  



❓ L’exercice

J’ai interviewĂ© Delphine, une psychologue / fondatrice de startup / pĂ©dagogue du web.

J’ai connu Delphine sur TikTok. 

Son compte pour dédramatiser la psychologie est génialissime et compte 52 000 abonnées.

Vous trouverez notre échange passionnant ici. 

Elle m’a partagĂ© un exercice intĂ©ressant pour accepter l’imperfection et embrasser l’optimalisme. 

👉  Pendant une semaine, il s’agit de faire tous les jours un dĂ©fi d’imperfection. 

Par exemple : 

  • envoyer un mail avec une faute, 
  • ne pas saler ses pĂątes, 
  • publier une interview alors que son son n’est pas parfait 🙈

 

N’hĂ©sitez pas Ă  me partager vos dĂ©fis d’imperfection ou votre avis sur la zone de confort. 

 

Belle semaine ! 

 

Strorypreneur - Écrivons votre lĂ©gende personnelle. 

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