Les vacances de février ont commencé. Eh oui, déjà!
Je vous ai préparé un petit programme de rediffusions en quatre épisodes. Les épisodes ont tous en commun d’avoir le mot « neige » dans le texte. D’ailleurs, j’ai intitué cette mini série hivernale « Blanc comme neige ». Blanc comme neige est une expression pour parler d’un blanc pur comme celui de la neige. Pour les abonnés à la newsletter qui contient les notes culturelles, il y aura aussi tout le vocabulaire autour de ce joli mot de neige.
L’épisode d’aujourd’hui date de février 2012 alors que nous étions en vacances dans les Monts du Lyonnais. Une très belle région.
1764 — Vendredi 14 février 2020 — Blanc comme neige 1/4 : En route pour Saint-Symphorien-sur-Coise
Hier après-midi, nous sommes allés à Saint-Symphorien-sur-Coise. J’avais lu que cette petite ville des Monts du Lyonnais valait le détour.
Placée à la croisée de deux anciennes voies romaines, cette ville est la capitale mondiale du saucisson. C’était aussi au XIVe siècle la ville la plus fortifiée des Monts du Lyonnais. Il reste encore des vestiges de ses remparts, dont une des trois portes d’entrée dans la ville. La ville est également célèbre pour son église. Placée sur un piton rocheux, elle a d’abord été une forteresse avant d’être démantelée et transformée en église romane, puis plus tard en église gothique pour être à la mode de l’époque.
Mais c’est surtout le voyage en voiture qui m’a plu. Il y avait beaucoup de fermes, de belles collines recouvertes de bois ou de prés avec des chevaux ou des moutons. Le lac d’Yzeron était gelé. Nous avons croisé des faisans qui se promenaient au bord de la route. A un moment, nous avons traversé un bois enneigé, il y avait une longue ligne droite et nous avons vu arriver dans l’autre sens une traction ! La voiture mythique des années quarante en France. Dans ce paysage féérique, elle était majestueuse, presque irréelle.
Quelques kilomètres plus tard, nous avons passé le col des Brosses dont je vous ai envoyé une photo sur Twitter. Tout était blanc de neige. A Saint-Symphorien, nous nous sommes garés sur la place principale. Il y avait un café avec un menu affiché sur une des vitres : dimanche 26 février, saucisson chaud, patates, fromage, servis à partir de 8 heures. Hum, ça, c’est un brunch !
Mais dimanche, nous ne serons plus là.
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