Hello đź‘‹
J'espère que tu as passé une belle semaine.
|
|
|
|
MĂŞme pas peur de t'envoyer 2 newsletters dans une mĂŞme semaine. Bonne lecture :)
|
|
|
|
|
Tu me suis certainement sur Linkedin et si ça t'intéresse, tu peux :
|
|
|
|
|
|
- Y a-t-il une peur qui se cache derrière les contenus pompeux ?
- Ces 7 peurs brident tes prises de parole
|
|
|
|
Y a-t-il une peur qui se cache derrière les contenus pompeux
|
|
|
|
Il n’est pas rare que j'entende ou je lise ces craintes :
- “J'ai peur de déplaire sur Linkedin”,
- “Je n’ai rien à dire de nouveau”,
- “Je ne suis pas assez expert”.
Si tu n'as pas ou peu publié sur Linkedin (voire si tu publies déjà depuis quelques mois), je mets mes derniers cheveux à couper que tu t'auto-sabotes et t’empêches de t’exprimer sans filtre.
Dans une étude américaine menée en 1993 par le cabinet Bruskin-Golding, on apprend que prendre la parole en public, à cause des sensations de gêne et même de souffrance que ça procure, serait la première plus grande peur des personnes interrogées, devant la peur de l’avion et même celle de la mort.
C'est une dinguerie, non ?
Alors oui, on parle de prise de parole à l’oral et non à l’écrit. Mais même derrière un écran, le simple fait de savoir que des centaines de personnes vont te lire peut créer une paralysie ou te freiner à t’exprimer de la manière la plus “vraie possible”.
En 6 ans, j’ai accompagné des dirigeants et des solopreneurs qui croyaient en leur entreprise, leurs compétences et leurs offres. Ils vendaient (et vendent toujours) des produits et services pour améliorer, voire transformer pour certains, la vie de leurs clients. Mais une fois devant leur ordinateur pour écrire un post sur Linkedin afin de partager leur expertise et leur retour d'expérience, ils sabotent leur propos avec des écrits pompeux.
En quelques minutes, leur petite voix intérieure disait :
- “Ce n'est pas assez expert pour mon audience”,
- “De toute façon, ce sujet a déjà été abordé mille fois”,
- “Et si mon post est vu par mon écosystème métier, on va se foutre de ma gueule”,
Quoi que tu dises, quoi que tu fasses, il y aura toujours quelqu’un pour te faire une remarque ou pour trouver quelque chose à redire. Mais tu ne peux pas mettre tout le monde d’accord à chaque parole prononcée, au risque de publier du contenu corpo-plat qui n'hérissera aucun poil de tes lecteurs.
Pour enfin oser t’exprimer sans stress, dézinguons ensemble chacune de ces 7 peurs les plus courantes :
|
|
|
|
Ces 7 peurs brident tes prises de parole
|
|
|
|
1. « J’ai peur de déplaire »
|
|
|
|
Accepte de ne pas plaire à tout le monde. De toute façon, comme le dit si bien Oscar Wilde : “Soyez vous-même, les autres sont déjà pris”. Une fois que tu as publié plusieurs contenus, tu te rends compte qu’il n’y a pas tant de critiques que ça, sauf si tu balances des dingueries.
L’objectif est de montrer une facette de ta personnalité avec le plus de sincérité possible. Ta personnalité est ton avantage compétitif, ne l'oublie pas. Certaines personnes vont t’adorer et adorer tes propos. D’autres ne t’apprécieront pas pour ce que tu as écrit (et rarement pour qui tu es), et c’est OK.
|
|
|
|
2. « Je manque de légitimité »
|
|
|
|
Cassons tout de suite le mythe : 70% des gens ressentiront au moins une fois le syndrome de l’imposteur dans leur vie. Je l’ai ressenti, notamment lors de l’écriture de mon premier livre paru chez Eyrolles. Cela faisait 2 ans que je communiquais sur Linkedin, alors que des experts bien établis communiquaient depuis près de 10 ans. Qui étais-je pour écrire ce livre ?
La vérité, c’est que tu n’as pas besoin de demander la permission aux autres. Je n’ai pas écrit mon livre pour plaire à mes confrères et je n’ai pas attendu d’avoir leur permission. Demande-toi plutôt comment apporter une plus-value à ton audience cible. En maîtrisant un sujet 10% mieux que les autres, tu es plus expert que 90% de ton audience cible.
Le problème, c’est que 1) tu surestimes le niveau de connaissance de ton audience et 2) tu veux écrire du contenu qui va parler à tes pairs qui ont un niveau très avancé sur ton expertise. Tu n’as pas besoin, et je devrais dire que tu ne dois pas te sentir obligé, d'écrire des posts complexes si ton audience n'a pas le même niveau que tes pairs. Au final, qui va sortir sa CB pour acheter tes produits ou services ? Pas tes pairs (ou très peu).
|
|
|
|
3. « Je ne sais pas quoi dire »
|
|
|
|
C’est probablement une combinaison de procrastination, de perfectionnisme, de peur de publier à cause du jugement des autres et de manque d’idées.
Au lieu de te mettre dans la peau d’un expert et de vouloir à tout prix faire un post de dingue qui va plaire à tous tes pairs, mets-toi plutôt dans la peau d’un explorateur et commence par documenter tes apprentissages. Je ne te parle pas de te mettre dans la peau d'un alternant qui découvre le métier de photographe, mais plutôt d'avoir le même regard. Un regard frais avec une prise de recul sur ton métier.
Ne sous-estime pas la valeur de tes expériences ou apprentissages récents, car certains y trouveront énormément de valeur. Bien entendu, si tu as 10 ans d’expérience en SEO et que ton audience se compose de responsables SEO en agences, tu ne vas pas écrire un post sur "3 astuces pour optimiser les balises Hn de ta page web".
Commence par te poser ces quelques questions :
- Qu’ai-je appris aujourd’hui ? (même un expert apprend de nouvelles choses)
- Qu’ai-je analysé sur un sujet qui me plaît et qui pourrait plaire à mes prospects ?
- Qu’ai-je découvert ces dernières semaines/mois qui pourrait leur être utile ?
Et si, par le plus grand des hasards, tu n'aurais rien appris ou découvert, voici quelques solutions pour dézinguer ce syndrome de la page blanche :
- Écris quelque chose de simple : une lettre à un ami sur tes échecs et tes réussites actuelles. Généralement, on laisse parler son cœur et on ne cherche pas à rédiger des phrases politiquement correctes.
- Reprends des emails ou des messages privés de clients et prospects dans lesquels on t’a posé des questions en lien avec ton activité et/ou ton métier : réponds-y simplement dans un post.
- Relis les 5 derniers posts de 3 créateurs de contenu que tu adores (sur Linkedin ou ailleurs) et note l’idée centrale de chaque post. Vois ensuite comment tu peux l’exploiter pour ton activité sans paraphraser au risque de te faire zigouiller dans les commentaires.
- N’attends pas l’inspiration divine. Commence par te créer un “Coffre à idées” dans lequel tu sauvegardes tout ce que tu as adoré et détesté qui pourrait être sujet à contenu sur Linkedin. Tu n’auras plus qu’à piocher dedans chaque semaine. Ça peut être sur un Notion, un Google Sheets, un lien vers tes posts Linkedin sauvegardés.
|
|
|
|
4. « J’ai peur que mon post ne soit pas parfait »
|
|
|
|
Je suis de nature perfectionniste. Et à chaque fois je me disais : “Ce n’est pas encore assez bon”. C’est juste une bonne excuse pour ne pas publier. Alors, au lieu de te répéter que ton post n’est pas assez bon, prends du recul sur ce que tu as écrit. Peut-être que tu passes beaucoup trop de temps à corriger des détails à la virgule près. Dans ce cas, fixe-toi une limite de temps de 30 minutes, car mieux vaut fait que parfait (et donc pas fait).
Pour dépasser cette peur, utilise ma méthode du PJR (Premier Jet Raté). Même si tu sens d’avance que ton post va être mauvais (selon toi car n'oublie pas qu'on est toujours plus exigeant envers soi-même), ce n’est pas grave, tu diras à ta petite voix intérieure : “Écoute, ce n’est que mon PJR”. Ainsi, tu avances en écrivant quelque chose. Est-ce que c’est parfait ? Non, et on s’en fiche. Ce n’est qu’à la relecture que tu sublimeras ton post. D’ailleurs, j’avais retravaillé le post d’une abonnée ici (tu vas dévorer cette newsletter comme un paquet de chips).
|
|
|
|
5. « J’ai peur de ne pas tenir le rythme »
|
|
|
|
Tu t’es probablement déjà dit : "Je commencerai à écrire demain". Et tu le sais, tu te dis ça tous les lendemains et au final 3 mois se sont passés et tu n’es toujours pas passé à l’action.
Alors je te rassure, j’ai parfois de grosses baisses de régime. Personne n’est parfait. Ni moi. Ni un créateur de contenu à 100 000 abonnés. Ça m’est arrivé de ne rien publier pendant plusieurs jours et c’est OK. Nous ne sommes pas des machines et ça ne sert à rien de culpabiliser.
En revanche, j’ai une règle que tu peux appliquer facilement : commence avec une petite fréquence que tu peux tenir puis augmente la cadence plutôt que de (re)démarrer en trombe et abandonner au bout de quelques jours, comme ce fut mon cas avec cette newsletter.
|
|
|
|
6. « J’ai peur de passer inaperçu (et que tout le monde le voit) »
|
|
|
|
Contrairement à ce que tu penses, l'intégralité de ton réseau de niveau 1 ne verra pas ton post. Seul un échantillon le verra car c'est ainsi que fonctionne l’algorithme. Si ton contenu fait un bide, il ne sera pas diffusé et personne ne le verra. Au pire, tu pourras toujours le supprimer.
Tu n’as rien à perdre mais tout à gagner, surtout que la plupart des posts sur Linkedin font moins de 10 likes. Vois chaque post comme une fléchette de bar. Il suffit d’un seul post pour taper dans le mille. Tu sauras à force d'itérer ce qui plait le plus à ton audience pour ne plus passer inaperçu.
|
|
|
|
7. « Je ne veux pas tout donner gratuitement »
|
|
|
|
Cette question revient très souvent dans mes discussions. On pense qu’il y a un secret de polichinelle. En réalité, tu partages juste les ingrédients d’une recette (conseils gratuits), mais tes concurrents et prospects n’auront pas les clés pour bien combiner ces ingrédients (conseils payants).
Si on est vraiment déterminé et qu'on a peu de budget, on trouve tout sur Internet, mais dès qu'on a le budget nécessaire, pourquoi se farcir le web pendant des jours au lieu de payer (quelques dizaines ou centaines d'euros) pour avoir une recette clé en main ? Les gens auront toujours besoin d’aide pour implémenter les conseils ou pour qu’on le fasse à leur place, car ils ne veulent pas passer des journées entières à tester.
Par exemple : mon garagiste a beau m’expliquer comment il compte changer l'embrayage de ma voiture, je serais incapable de le faire tout seul. Pourtant, ces explications concrètes vont me rassurer et j’aurais davantage confiance en lui et en son expertise. Et quand bien même, je regarderai les meilleurs tutos sur Internet, je préférerais déléguer (donc payer pour ce service).
Et même si un pote me rabâche : "Pourquoi tu paies 200 balles la vidange de ta bagnole au lieu de le faire toi-même. Tu économiserais 150 balles, et puis c'est facile et fun". C'est peut-être facile, mais pas fun pour moi. Ça me fait clairement chier. Et c'est pareil pour tes prospects : une partie bossera avec toi car 1) tu auras augmenté ta jauge de crédibilité et de confiance à travers des contenus éducatifs et 2) ils ne voudront pas le faire-eux-même ou auront besoin d'une aide personnalisée.
|
|
|
|
Ce que tu publies aujourd’hui, aussi imparfait que cela puisse te paraître, est une graine que tu plantes dans l'esprit de ton audience cible.
Chaque post, chaque interaction te rapproche un peu plus de tes objectifs, qu’ils soient de gagner en visibilité, en crédibilité ou simplement de partager ce qui te passionne.
N’oublie pas : ce qui te semble banal ou évident pour tes pairs sera pertinent pour ton audience et lui donnera envie de te contacter pour tes produits et/ou services.
|
|
|
|
C'est tout pour aujourd'hui
|
|
|
|
Si tu as apprécié cette newsletter, fais-le moi savoir en me répondant à cet email et/ou partage là à quelqu'un si ça peut l'aider.
|
|
|
|
- Le gars dans ce p'tit rond |
|
|
|
|
|
|
PS : La liste des peurs n'est pas exhaustive. Si tu rencontres d'autres blocages ou peurs, envoie-moi un email et je serais ravi de t'aiguiller. Et si besoin, ça pourrait faire l'objet d'une newsletter pour aider tous les autres abonnés :)
|
|
|
|
|
|