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As of 2023 roughly 50 small modular reactor (SMR) designs are under development, with electrical generating capacity varying between 5 and 300 megawatts.

Compared to the current generation of larger nuclear reactors, SMRs would require smaller capital investments and provide options for deployment at remote locations with smaller power demands. But as reactor size goes down, unit cost goes up, as does the amount of radioactive waste per unit of electricity generated. 

Different technology options attempt to address the concerns that plague the nuclear industry: safety, cost, radioactive waste, and weapons proliferation. However, designing for “passive safety”, opting for “waste recycling”, or providing “proliferation resistance” all involve trade-offs. With no clear “best” design, and no sizeable market, there is no justification for building a factory to mass-produce “modular” components to bring down costs.

SMR promoters have steered the debate away from these issues, arguing that all options for addressing climate change must be on the table. More SMR designs mean more opportunities to secure public subsidies.

The Government of Canada appears to have accepted the "all options” argument, and by funding multiple SMR designs is contributing to the illusion of profitability. Canada’s nuclear regulator, despite its limited capacity for technical assessment of SMR designs, has opted to boost them through largely inconsequential “vendor design reviews.”

More than 80 years have passed since the first controlled, self-sustaining nuclear chain reaction. All proposed SMRs are essentially variations on older reactor designs that were tested decades ago and eventually abandoned.

The World Nuclear Industry Status Report concludes that SMRs “will likely face major economic challenges and not be competitive on the electricity market.”

En 2023, une cinquantaine de petits réacteurs modulaires (PRM) étaient en cours de développement, avec une capacité de production d'électricité variant entre 5 et 300 mégawatts.

Par rapport à la génération actuelle de grands réacteurs nucléaires, les SMR nécessiteraient moins d'investissements en capital et offriraient des possibilités de déploiement dans des endroits éloignés où la demande d'électricité est plus faible. Mais plus la taille du réacteur diminue, plus le coût unitaire augmente, de même que la quantité de déchets radioactifs par unité d'électricité produite.

Différentes options technologiques tentent de répondre aux préoccupations de l'industrie nucléaire : sécurité, coût, déchets radioactifs et prolifération des armes nucléaires. Cependant, la conception d'une "sécurité passive", le choix du "recyclage des déchets" ou la "résistance à la prolifération" impliquent tous des compromis. En l'absence d'une "meilleure" conception et d'un marché important, il n'est guère justifié de construire une usine pour produire en masse des composants "modulaires" afin de réduire les coûts.

Les promoteurs des PRM ont détourné le débat de ces questions, arguant que toutes les options de lutte contre le changement climatique doivent être mises sur la table. Plus de conceptions de PRM signifie plus d'opportunités d'obtenir des subventions publiques.

Le gouvernement du Canada semble avoir accepté l'argument de "toutes les options" et, en finançant plusieurs projets de PRM, il contribue à l'illusion de la rentabilité. L'autorité de réglementation nucléaire du Canada, malgré sa capacité limitée d'évaluation technique des projets de PRM, a choisi de les encourager par le biais d'une "évaluation" sans aucune conséquence.

Plus de 80 ans se sont écoulés depuis la première réaction nucléaire en chaîne contrôlée et auto-entretenue. Tous les petits réacteurs modulaires proposés sont essentiellement des variantes d'anciens modèles de réacteurs qui ont été testés il y a des décennies et finalement abandonnés.

Le rapport sur l'état de l'industrie nucléaire mondiale conclut que les PRM "seront probablement confrontés à des défis économiques majeurs et ne seront pas compétitifs sur le marché de l'électricité".

The SMRs Education Task Force is a network of groups in Canada concerned and active on the nuclear file. Together we have many decades of experience providing information to Canadians about nuclear issues, including the proposed small modular nuclear reactors (SMRs). We are providing this bulletin free of charge to encourage more informed awareness of SMRs and their potential implications for communities across the country.

Le groupe de travail sur l'éducation relative aux PRM est un réseau de groupes canadiens préoccupés et actifs dans le dossier nucléaire. Ensemble, nous avons plusieurs décennies d'expérience dans la fourniture d'informations aux Canadiens sur les questions touchant au nucléaire, y compris les projets de petits réacteurs nucléaires modulaires (PRM). Nous fournissons ce bulletin gratuitement afin d'encourager une prise de conscience plus éclairée des PRM et  de leurs implications potentielles pour les
communautés à travers le pays.