"Tout désordre mental, toute pensée négative, créé un déséquilibre qui perturbe gravement les sécrétions hormonales.

Ces affirmations de basent sur l'observation quotidienne des effets du stress et des pensées sur la santé. Il n'est pas un cas de trouble endocrinien qui n'ait son origine dans notre psychisme. Si l'on élimine les causes nutritionnelles ou héréditaires, il ne reste bien souvent comme cause que des troubles moraux. [...]

Prenons l'exemple d'une jeune fille qui a un métier plutôt masculin et qui est brusquement contrariée par son employeur. Elle doit faire face à un surcroît de travail auquel elle ne s'attendait pas [...]. Cette injustice peut créer en elle et à juste titre, une forte réaction de combativité. Mais cela peut aussi générer de la colère ; celle-ci va stimuler les surrénales alors que la jeune femme se trouve juste au milieu de son cycle hormonal, et que normalement ceci devrait être vécu dans la paix par ses hormones hypophysaires. Cette guerre subite va freiner les sécrétions féminines et engendrer un surplus d'hormones masculines de lutte. Le résultat ne se fait pas attendre; à la seconde près où elle aura appris la nouvelle, l'ovulation peut être bloquée. Et cela engendre tout un tas de désagrément qui en sont la conséquence. La cause est bien psychique, le résultat est un déséquilibre fonctionnel. Mais si celui dure plusieurs mois sans qu'il y ait de solution au conflit; de fonctionnel, ce déséquilibre deviendra organique avec des risques d'emballement chronique des sécrétions androgéniques des surrénales.

Ceci n'est qu'un exemple parmi des milliers de la façon dont le mental peut créer un déphasage dans nos cycles endocriniens. Il est certain que la conséquence des pensées négatives, inadaptées et contraires à la vie en général ne se fait pas attendre longtemps, et qu'il est plus facile à notre organisme de se déséquilibrer que de retrouver l'harmonie.
Telles sont les sécrétions de nos glandes : toutes dépendantes de notre attitude mentale. Une attitude négative face aux événements ou aux personnes qui nous entourent emballe les glandes, puis les épuise. Il y aura tôt ou tard, dans ces cas-là, soit un hyperfonctionnement, soit un hypofonctionnement glandulaire.

Lorsqu'ainsi la maladie est engendrée au départ par un déséquilibre endocrinien, toute la difficulté réside dans la découverte de la cause qui lui a donné naissance, et ceci revient à rechercher quelles sont nos erreurs; le plus délicat pour notre être est de se connaître lui-même et de savoir ses imperfections. L'analyse psychologique rend cette découverte possible et elle peut être une des voies pour rétablir l'équilibre de nos glandes. Cependant, la guérison mérite un travail intérieur personnel que nul thérapeute ne peut faire à notre place."

Dr Paul Dupont - Les glandes endocrines et notre santé