Hello 👋
J'espère que tu as passé une belle semaine.
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ÇA, c’est le seul bouquin de Stephen King qui ne fait pas peur. Mieux, il va t’aider à muscler ton écriture. Je t’en parle juste après.
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Tu me suis certainement sur Linkedin et si ça t'intéresse, tu peux :
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- Je ne veux pas te partager un simple résumé du livre
- Ma sélection subjective des 7 conseils qui me semblent plus alignés à l’écriture business
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Je ne veux pas te partager un simple résumé du livre
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Si tu t’intéresses à l’écriture, tu as sans doute entendu parler de On Writing (Écriture : mémoire d’un métier), le livre culte de Stephen King.
Plus qu’un simple manuel, c’est un récit hybride entre autobiographie et leçons pratiques, qui regorge de conseils précieux pour quiconque veut affûter sa plume.
Même si ces conseils sont surtout utiles aux aspirants écrivains de romans, ceux que j’ai sélectionnés vont t’aider à écrire des contenus qui se dévorent comme des pop-corns.
Je ne veux pas simplement te partager un résumé du livre. Pour ça, demande à ton pote Google ou à ChatGPT. Ils seront plus doués que moi.
Aujourd’hui, je te propose une sélection subjective des conseils qui me semblent les plus alignés avec l’écriture business, pour faire passer tes posts LinkedIn ou tes newsletters au niveau supérieur.
Si tes textes sont plus épais que le Larousse et ont le pouvoir d’endormir le lapin d’Alice au pays des merveilles, alors ouvre grand les yeux et entre avec moi dans les coulisses d’écriture du King.
Aujourd’hui, on passe au peigne fin la phase d’écriture (et la préparation, sous-cotée à mon goût). La semaine prochaine, on attaque la phase croustillante de la réécriture.
Prépare de quoi noter, mets ton téléphone dans une boîte fermée à double tour.
Let’s go !
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7 conseils applicables à l’écriture business
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1. L’importance du “vrai” lieu d’écriture
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« Pour la plupart, nous écrivons mieux dans un lieu qui est le nôtre. [...] Tant que vous n’en avez pas un, vous trouverez beaucoup plus ardue votre résolution d’écrire. » (p.182)
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King conseille de se créer un espace dédié à l’écriture, un endroit à soi, sans distractions. Comme il le répète à plusieurs reprises, il n’a pas écrit ses romans les plus populaires sur un transat au bord d’une plage à Bali. Il les a écrits dans la lingerie d’une caravane, sur un bureau d’enfant posé sur ses genoux.
Il a rédigé On Writing sous la pente du toit de sa maison et dans son sous-sol, lumineux et rempli d’images claires.
De mon côté, j’ai construit un environnement propice à la créativité et à l’écriture, avec une bonne lumière et une déco “zen”.
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Peut-être que tu aimes écrire dans ton salon, dans une pièce aménagée avec une déco moderne, blanche et épurée (très populaire sur Insta et Pinterest), ou encore dans un bureau face à ta bibliothèque de livres préférés. Peu importe, tant que cet endroit t’aide à rester concentré et inspiré.
En revanche, éloigne-toi du brouhaha extérieur (en masquant les notifications) et assure-toi que la porte soit bien fermée. Ton objectif est simple : déposer des mots sur ton carnet ou ton support numérique.
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2. Lire beaucoup, écrire beaucoup : la règle fondamentale
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« Si vous voulez devenir écrivain, il y a avant tout deux choses que vous devez impérativement faire : lire beaucoup, et beaucoup écrire. » (p.170)
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Il n’y a pas de raccourci magique. Pour devenir un meilleur créateur de contenu, imprègne-toi d’autres textes, d’autres voix.
Comme je le disais sur LinkedIn, j’emporte toujours un bouquin de poche avec moi, surtout quand je poireaute deux heures dans la salle d’attente de mon médecin. Je remplis mon cerveau de métaphores, de styles narratifs, de concepts. Et, naturellement, j’écris de bien meilleurs contenus, aussi bien dans la forme que dans le fond.
En revanche, si tu lis beaucoup mais que tu écris tous les 29 février, tu ne deviendras jamais un·e King de l’écriture. Je rejoins ce conseil sur LinkedIn, qui revient aussi souvent que le “Pourquoi ?” d’un gamin de trois ans : écris tous les jours si possible, pour muscler ton style et ancrer une habitude. Sans t’en rendre compte, tu écriras plus vite et mieux.
Que tu rédiges un post LinkedIn ou une newsletter, le conseil reste le même : trouve du temps pour lire des romans, des biographies, des essais, des articles de blog riches en style. Décode ce qui te plaît (ou t’ennuie) dans un texte, et applique ces leçons à tes propres productions. Petit à petit, tu verras ta voix s’affirmer.
Et désolé de te décevoir, mais si tu te contentes de copier-coller les suggestions de ChatGPT, tu ne progresseras jamais. L’écriture, c’est comme le sport : la connaissance théorique ne remplace pas l’entraînement sur le terrain.
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3. Écrire pour soi… et pour son lecteur
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« Parce que je ne suis pas seulement le créateur du roman, mais aussi son premier lecteur. » (p.194)
« C’est Tabby que j’écoute le plus parce que c’est pour elle que j’écris, c’est elle que je veux éblouir. » (p.260)
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King insiste sur cette double posture : tu es l’auteur, mais aussi le premier lecteur de ton texte. Autrement dit, tu dois d’abord aimer ce que tu écris et te demander si tu aurais aimé lire ce post LinkedIn ou cette newsletter. Si tu bailles dès le premier paragraphe, tes lecteurs bailleront aussi et glisseront ton texte dans la corbeille sans scrupule.
Je te mets juste en garde contre les travers du perfectionnisme. Longtemps, je n’étais pas satisfait de chaque post que j’écrivais, et je les laissais prendre la poussière sur mon Google Docs. Si ton texte te plaît à 80 %, c’est un post digne d’être publié sur LinkedIn, ok ? 😉
Dans un premier temps, écris, même si ça te semble mauvais. Ce n’est qu’après avoir écrit suffisamment de textes que tu pourras faire le tri. Dans le point n°2, je te conseillais d’écrire tous les jours. En revanche, ne publie pas tout ce que tu écris. Fais une sélection en pensant à ceux qui vont te lire (autrement dit, ton public cible). Si tu écris un poème sur le saxophone, je ne suis pas sûr à 100 % que ça intéressera ton audience.
Dans On Writing, King parle de sa femme, Tabby, comme de sa “Lectrice Idéale”. C’est à elle qu’il pense lorsqu’il écrit, car c’est elle qu’il veut émouvoir. Sur les réseaux, pose-toi la question : "À qui ai-je envie de m’adresser en priorité ?" Écris le nom de cette personne (réelle de préférence) et placarde-le sur ton ordinateur ou à un endroit que tu scrutes en permanence.
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4. Écrire d’abord sans filtre, relire ensuite
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« Écrivez la porte fermée, corrigez la porte ouverte. » (p.68)
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King recommande de s’affranchir de toute censure lors du premier jet. Il rejoint les conseils de Julia Cameron et d’Anne Lamott. Tous les trois m’ont aidé à faire taire mon autocritique permanente et à accepter d’écrire des brouillons merdiques.
L’idée est de tout lâcher : anecdotes, émotions, détails sensoriels (sons, odeurs, comportements, verbatim), sans se demander si cela plaira à quelqu’un.
Je te l’accorde, c’est le genre de texte que tu n’oserais jamais montrer à quiconque, même pas à Tatie Monique. Et en tant que perfectionniste, tu le brûlerais direct dans la cheminée.
Mais un premier jet n’a pas besoin d’être parfait. Il n’a même pas besoin d’être bon, car son rôle, c’est juste d’exister.
- Personne ne va le lire.
- Personne ne va te juger.
- Et tu n’as pas à juger ce que tu écris.
- Écris un mot à la fois, la porte fermée.
Ensuite seulement, une fois le premier jet bouclé, tu rouvres la porte et tu retravailles ton texte pour virer tout le superflu (je t’en reparle la semaine prochaine plus en détail).
Sur LinkedIn, ce conseil peut se traduire ainsi :
1/ Écris un brouillon spontané sans te préoccuper de la longueur ou du jugement potentiel. N’hésite pas à évoquer des détails même insignifiants, des anecdotes, même si elles ne sont pas incroyables, ou des métaphores foireuses, tant que ça nourrit ton propos.
2/ Coupe, condense et retravaille pour rester percutant. Personne ne lira un post brouillon, mais tout le monde appréciera un texte concis, clair et bien raconté.
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5. Persévérer malgré la difficulté : le coup de pelle dans la semoule
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« Il faut parfois continuer même quand on n’en a pas envie [...] alors qu’on a l’impression d’être là, à pelleter bêtement de la merde, le cul sur une chaise. » (p.93)
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Je suis sûr que tu ressens parfois cette amère sensation d’écrire un texte aussi barbant que la blague – iconique et lourde – de ton oncle Robert. Puis, tu te figes.
Les pensées parasites prennent alors le dessus :
- “Arrrgh, c’est nul.”
- “Je n’y arrive pas.”
- “Non, ce n’est pas une bonne idée de sujet.”
Rassure-toi, si tu as l’impression de “pelleter” pour rien, de t’acharner sur un texte qui te semble bancal, King dit que ce sont précisément dans ces moments de traversée du désert qu’il faut s’accrocher. Souvent, on se rend compte a posteriori que ces passages, écrits à la force du poignet, ne sont pas si mauvais.
Dans la création de contenus, c’est pareil : tu te demandes si ton sujet est pertinent, si tes lecteurs vont s’y intéresser, ou si tu es en train de “perdre ton temps”. La seule vraie manière de le savoir, c’est d’aller au bout.
Tu n’obtiendras jamais un texte qui tient en haleine tes lecteurs si tu abandonnes à la première difficulté.
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6. Oser dire la vérité à son “lecteur idéal”
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« Dire n’importe quoi – mais à une seule condition, dire la vérité. » (p.185)
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King insiste sur la nécessité d’être honnête, d’abord avec soi-même, puis avec son public.
Embellir la réalité pour paraître plus stylé finit souvent par sonner faux. Et quand ça se sait – surtout quand on promet de faire 20 k€/mois en travaillant seulement 2 h/semaine, alors qu’en réalité le type bosse 10 h/jour pour toucher un SMIC – tu peux dire adieu à ta réputation.
King recommande de t’adresser en priorité à ton "lecteur idéal" : la personne que tu veux vraiment toucher, en écrivant avec le plus de sincérité possible.
Cela signifie :
- Être le plus transparent possible.
- Assumer et exprimer ses opinions.
- Ne pas jeter sa personnalité au placard.
- Raconter de vraies histoires (pas des fumisteries).
Si certaines personnes ne sont pas d’accord avec toi : tant mieux.
- N’essaie pas de paraître plus intelligent que tu ne l’es.
- Ne cherche pas à plaire à tout le monde.
- Ne va pas à l’encontre de tes valeurs.
Écris sur Internet avec l’intention sincère d’être le plus vrai·e possible, et tes contenus résonneront encore plus auprès de ton public cible. Surtout à une époque envahie par la manipulation d’images et la désinformation.
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7. Se fixer un objectif quotidien (ou régulier) d’écriture
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« Vous avez besoin de vous fixer un objectif concret. » (p.185)
« J’aime bien rédiger 10 pages/jour, ce qui équivaut à 2000 mots [...] Parfois, lorsque ça ne vient pas, j’y suis encore à l’heure du thé. » (p.181)
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Pour King, la discipline d’écriture est non négociable. Il se fixe 2 000 mots par jour et ne s’arrête pas tant qu’il ne les a pas atteints.
Tu n’es pas obligé de viser aussi haut. Peut-être que 150 ou 300 mots par jour suffisent. Mais te fixer un objectif concret et régulier te permettra de progresser plus vite.
C’est ce que j’ai fait à mes débuts en 2018 sur LinkedIn. Puis, en 2020, j’ai écrit en moyenne 750 mots/jour pour rédiger mon premier livre : À la conquête de LinkedIn.
Aujourd’hui, c’est plus de 1 000 mots par jour.
Mais ce qui compte, c’est de maintenir cette habitude. Comme le dit King : "N’attends pas l’inspiration. Elle peut venir, certes, mais souvent, c’est la pratique régulière qui la provoque."
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Conclusion - Écrire comme un King, c’est avant tout… écrire.
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Tu peux peaufiner ton espace de travail, lire des tonnes de bouquins, chercher à plaire à tout le monde ou attendre que l’inspiration divine tombe du ciel. Mais la seule façon de devenir meilleur, c’est de t’asseoir et d’écrire. Tous les jours si possible.
Écris sans filtre, affine ensuite. Trouve ton lecteur idéal, parle-lui avec sincérité. Et surtout, persévère. Même quand tu as l’impression de pelleter dans le vide.
La semaine prochaine, on attaque la réécriture (et les 8 dernières leçons). Mais d’ici là, ton seul objectif : écrire.
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C'est tout pour aujourd'hui
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- Le gars dans ce p'tit rond |
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PS : Dis-moi, quels sont tes romans préférés (ou ton genre préféré) ? Perso, j'adore les romans dystopiques et les polars.
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