Hello ,
Ravie de te retrouver pour cette newsletter ! Le mois dernier, j’avais trouvé le sujet à la dernière minute, mais ce mois-ci, j’ai écrit l’article de fond depuis quelques semaines déjà. Alors j’avais hâte !
Bienvenue aux nouveaux 👋 (une centaine de personnes depuis la dernière édition quand même !). Vous êtes, pour la plupart, arrivés grâce à mon mini-cours gratuit pour mieux transformer vos prospects en clients. J’espère que vous avez aimé le cours, et surtout que vous trouverez de la valeur dans cette newsletter qui vous fera rester !
Au programme de ce mois-ci :
Analyse de deux posts LinkedIn viraux. Oui, il existe une méthode.
Le bilan d’avril : des lancements et des milestones franchies.
Les recos du mois : l’avènement des médias de marque et du gated content, quelques exemples d'analyses marketing réalisés par des freelances et un livre qui pourrait changer votre trajectoire.
Attention, il y a beaucoup d'images et l'édition est longue. Si tu lis sur Gmail, il y a des chances que la newsletter soit coupée. N'oublie pas de cliquer pour voir la suite !
Bonne lecture !
PS : Si tu souhaites développer tes compétences LinkedIn et ghostwriting, j’ai peut-être quelque chose qui peut t’intéresser. Je teste un coaching en 5 sessions sur 2 semaines à la demande de l’une de mes abonnés. Pour baisser le coût pour elle, je lui ai proposé de faire ça en duo. Si ça t’intéresse, réponds simplement à ce mail et je te donne les détails. C’est un prix mini pour la valeur.
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Analyse de 2 posts LinkedIn viraux. Oui, il existe une méthode.
LinkedIn est un jeu auquel j’aime de plus en plus jouer.
Tu les as peut-être vu passer en avril, j’ai fait deux posts viraux :
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Si mon premier post à 100k vues en janvier était un accident, ces deux posts-là n’en sont pas. Ils étaient calibrés pour faire du reach. 😇
Après 4 mois à publier quotidiennement pour moi et pour mon client, je commence à maîtriser les codes.
Une fois que tu as compris le mécanisme, c’est replicable.
Il y a des méthodes pour faire un post viral. Un peu comme il y a une méthode pour positionner un article en première position sur Google.
Évidemment, ça ne marche pas à tous les coups. Mais il y a quand même des patterns qui reviennent et qui, en principe, fonctionnent bien.
LinkedIn est un jeu
Avant d’entrer dans ce décryptage, une précision importante : LinkedIn est un jeu.
Si tu n’acceptes pas les règles, ne joue pas.
Je vois trop de posts qui se plaignent des photos, des posts “à la mode”, bla-bla-bla… des gens qui se plaignent “oui mais moi j’apporte de la valeur, je fais des carrousels avec plein de valeur pour ma cible, et l’algorithme ne les pousse pas”.
Pire, j’ai vu une rédac taguer LinkedIn dans son post pour se plaindre…
Bref, tu es sur un réseau social avec ses propres règles. Cherche à les comprendre et à en tirer parti pour ton business, le CA devrait suivre.
Ne perds pas de temps à te plaindre que ça serait mieux autrement, compose avec la réalité. C’est d’ailleurs valable pour tout dans la vie. C’est inutile de vivre en disant “ça serait mieux si c’était comme ça”. Parce que ce n’est pas comme ça. Donc autant s’adapter à la réalité et en tirer parti.
Maintenant que j’ai remis l’église au milieu du village, rentrons dans le vif du sujet.
J’ai hacké le réseau de Thibault Louis
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Les dessous de ce post : je l’écris en 5 min un samedi matin au réveil et je le publie dans la foulée.
En quelques heures, il atteint les 40k vues, il dépasse mes premier et deuxième cercles et la viralité s’enclenche : il devient visible à des gens qui ne me connaissent pas, dont beaucoup ne sont pas d’accord avec mes idées. Les commentaires en opposition pleuvent.
La première chose qui t’étonne peut-être, c’est que j’ai mis 5 minutes pour écrire un post viral.
Comment est-ce possible ?
Mon cerveau est calibré LinkedIn.
Quand on poste tous les jours et qu’on consomme beaucoup de LinkedIn, on rentre dans une distorsion où tout peut devenir un post.
Mes idées s’organisent en mode LinkedIn.
En réalité, je l’écris en 5 minutes, mais l’idée me trotte dans la tête depuis quelques jours. Et un matin, elle se présente clairement.
Mon idée : Thibault Louis a fait une conférence d’une heure à 20k€ de CA, il y a quelques semaines. J’ai vu les gens s’offusquer. Mais ils n'ont rien compris.
Si Thibaut a réussi ça, c’est parce qu’il a une audience de 80k personnes. Finalement, 0.6 % de son audience a acheté. C’est pas fou comme taux de conversion hein ?
Non.
Mais, 0.6 % de 80k, ça fait 500 personnes. Multiplié par 40 €, ça fait 20k€.
Propre.
Voilà l’idée qui me trotte dans la tête depuis plusieurs jours. C’est un sujet d’actualité sur le réseau et en plus on parle d’argent (de beaucoup d’argent en peu de temps - évidemment, ça va faire parler).
Mais ça ne suffit pas pour faire un bon post. Il faut une morale business (ou perso, mais en l’occurrence c’était un sujet business).
Qu’est ce que je veux faire passer comme message ?
Je veux que mon lecteur comprenne que si Thibault a réussi ça, c’est parce qu’il a été discipliné pendant 3 ans. Il a patiemment construit son audience, puis il a fait levier.
OK. On a un point intéressant.
Maintenant, qu’est ce qui permet de passer le cap au-dessus et de faire buzzer le post ?
Un ton globalement provocateur.
Attention, je ne dis pas que c’est la seule manière. Mais c’est celle qui me correspond et qui fonctionne pour moi. Cette petite impertinence reflète aussi ma personnalité.
Pour appuyer ce ton provocateur, il faut une conclusion piquante.
La conclusion est la partie la plus sous-estimée d’un post. Elle peut tout retourner. C’est souvent cette phrase qui fait réagir et pousse les gens à commenter (ce qui est indispensable pour faire décoller un post, tu l’auras compris).
Je choisis souvent de m’adresser directement au lecteur en le “poussant dans ses retranchements”. Ça donne :
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Ah oui, et bien sûr… L’accroche ! J’ai failli oublier de t’en parler.
Évidemment, on le sait, c’est le nerf de la guerre sur LinkedIn. Comment pousser les gens à appuyer sur le fameux “voir plus” ?
J’ai choisi mon type d’accroche préférée : un contrarian (un peu twisté avec un effet de suspens).
On énonce un fait simple, suivi d’une conséquence illogique.
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J’annonce le fait : “Il fait 20 000 € de CA en une heure avec une conférence en ligne. Certains crient au coup de génie quand beaucoup s’offusquent.”
Puis, j’annonce qu’en fait non c’était pas en une heure, mais…
La coupure arrive au parfait moment, on a envie de savoir : si ce n’était pas en une heure, alors comment ?
(Pour rappel : c’est un sujet d’actualité au moment où je poste. On a vu passer plein de posts sur ce sujet - dont les posts de Thibault qui ont beaucoup de visibilité.)
Donc, on clique sur “voir plus”. L’objectif de l’accroche est rempli.
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Je résume. Jusqu’ici, on a :
un sujet d’actualité dont plein de gens n’ont pas saisi le vrai sens selon moi,
un sujet lié à beaucoup d’argent en peu de temps,
une morale business,
un ton provocateur,
une accroche contrarian,
une conclusion piquante.
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On est en bonne voie pour faire un truc intéressant. Maintenant, je dois utiliser l’algorithme à mon avantage pour amplifier tout ça.
Ce qui fonctionne en ce moment, ce sont les posts avec une photo.
D’autant plus les photos d’une personne seule en mode portrait, bien cadrée, de qualité.
D’autant plus quand cette personne est Thibault Louis (soit une personne très connue sur le réseau, si jamais tu dors dans une grotte 😄).
En clair, avec cette photo, j’ai hacké son réseau.
Les gens qui le suivent et l’apprécient s’arrêtent sur le post parce qu’ils voient sa photo (qui en plus est sa photo de profil).
Dernier twist : je poste un samedi matin.
L’algorithme ne met pas plus en valeur le week-end, mais il y a moins de gens qui publient (alors qu’il y a sûrement autant de gens qui consomment).
Par définition, on est plus visible.
Je ne tague pas Thibault volontairement pour ne pas tuer mon reach (si tu tagues une personne mais qu’elle n’interagit pas, ça pénalise le reach).
Thibault est surchargé de notifications, pas le temps de répondre partout, etc. Je ne veux pas “prendre le risque” qu’il n'interagisse pas.
Une heure plus tard, 2 000 vues. Je sais que le post est en train de partir. (1 000 vues en une heure, c’est déjà un bon score, ça donne un post à 20-30k vues en général. Ensuite, ça dépend du sujet. S’il est assez large pour être compris par tout le monde, il peut partir loin. S’il est plutôt niche, il s’arrêtera).
Le post atteint d’abord mon premier cercle qui sont des personnes qui partagent mes opinions. Du coup, le post résonne → likes/commentaires positifs.
Puis, il commence à toucher le réseau de Thibault. Idem, des gens en accord avec l’idée du post → likes/commentaires positifs.
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6 heures plus tard, 40k vues. On a passé les 300 likes. Le post entre dans le cercle de 3e niveau.
Il commence à toucher des gens qui n’ont rien à voir avec la choucroute. Des gens qui ne partagent pas mes idées et ce que Thibault véhicule → commentaires négatifs.
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Boom. Le débat est né = amplification.
5 jours plus tard, 80k vues. Pour finir à 94k vues. Objectif rempli.
Alors non, faire des posts viraux n’est pas une fin en soi, mais c’est important pour la découvrabilité. Grâce à ce post, j’ai pris environ 250 abonnés.
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En résumé, la recette pour un post viral :
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J’ai déjà écrit 1 700 mots sur ce post-là. Je ne vais pas m’éterniser sur le second post. Mais j’ai utilisé d’autres leviers qui sont aussi intéressants à analyser.
C’est un post sur mon voyage en Australie.
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Pourquoi il a marché ?
C’est un type de post à la mode,
sur un sujet que tout le monde peut comprendre : le voyage (un bon TOFU),
avec une jolie photo (encore une fois),
c’est une énumération (le cerveau aime bien les listes, c’est facile à lire),
je finis avec une conclusion piquante (en réalité, ce post est une critique de la France, mais peu de gens l’ont compris 😄, je pensais que les commentaires s’emballeraient bien plus contre moi, mais la plupart ont approuvé…)
Voilà la théorie. Ensuite, il faudra travailler ton copywriting. Sur les deux posts, la copy est bonne :
pas de lourdeur ni de mots inutiles,
des phrases courtes,
des paragraphes courts et aérés,
un schéma “idée - développement - conclusion” (on ne revient pas en arrière, j’expose une idée, je développe le pourquoi/comment, puis je conclus),
sans oublier la règle d’or : 1 post = 1 idée.
Mais… derrière les vues, il y a de la charge mentale
Il me semble important d’apporter une nuance sur le sujet des posts viraux et de “faire des vues”.
Faire des vues, c’est bien. On est tous contents, ça booste l’ego et ça booste le business ! Mais derrière, il faut être conscient de la charge mentale que cela entraîne…
Je trouve qu’on n’en parle pas assez.
Plus tu fais des vues, plus tu touches des gens en désaccord avec toi. Tu rentres dans un débat constant. Tu dois justifier tes idées, les défendre.
C’est un peu comme si tu avais toujours une personne en désaccord avec toi dans ton cercle proche.
C’est fatigant.
Sur mes premiers posts, je passais des heures à répondre à tous les commentaires de manière construite pour défendre mes points de vue.
Puis, j’ai compris que 1/ je ne pourrais jamais convaincre tout le monde, 2/ j’allais devenir folle.
Donc j’ai lâché prise.
Les personnes qui sont d'accord avec moi, tant mieux.
Les autres, tant pis.
Je réponds aux commentaires dans les 2-3 heures qui suivent le post (c’est important pour booster l’algorithme). Mais ensuite je ne réponds plus.
Passés les 300 likes, je désactive les notifications pour ne pas subir les commentaires en désaccord.
Parfois le débat est sain sur les réseaux, ça permet de challenger ses points de vue. Mais quand tu postes tous les jours, c’est tous les jours qu’on challenge tes points de vue.
Pour préserver ma santé mentale et mon business (ne pas perdre des heures à écrire des commentaires pour des personnes qui de toute façon ne seront jamais mes clients), je lâche prise.
Une chose à retenir de cette réflexion : ne partage que des idées que tu es prêt à défendre. Chercher à faire le buzz avec des idées provocantes, mais que tu n'assumes pas peut gravement nuire à ta santé mentale.
Pour compléter sur ce sujet, tu peux jeter un œil à ce post dans lequel j’explique ma routine d’écriture.
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Bilan d’avril 2023 – Des lancements et des milestones franchies
En avril, il y a eu :
La barre symbolique des 1 000 € de CA franchie pour Système Prospection (mon premier produit digital si jamais tu débarques par ici et que tu ne connais pas !)
Le lancement du lead magnet Mieux convertir ses prospects en clients
Le lancement du mentorat avec l’onboarding de 3 mentorées 😍
Le lancement des ateliers (d’ailleurs le prochain a lieu le 26/05, je t’aide à faire de ton profil LinkedIn une page de vente)
La barre symbolique des 1 million de vues sur LinkedIn franchie (concrètement, ça rapporte quoi en business ?)
Un équilibre de CA entre freelancing et mentorat (suis-je vraiment solopreneure maintenant ? 🤔)
Bref, je ne me suis pas ennuyée !
→ Lire le bilan en entier sur le blog
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Les recos du mois
En avril, j’ai coworké avec de vrais gens (ce qui ne m'était pas arrivé depuis une éternité). Et c’est une conversation avec Emma et Médélia qui m'a rappelé un article passionnant que je ne vous ai jamais partagé ! Alors le voici.
C’est un article de Marion Wyss, CMO de Pool et rédactrice en cheffe de The Audiencers.
Pool est une start-up qui propose un outil de paywall et registration wall pour les médias. Par exemple, quand tu vas sur Le Figaro, pour avoir accès à certains articles, tu dois payer un abonnement, sinon tu tombes sur un paywall qui cache le contenu.
Pool fournit l’outil qui permet ça.
Depuis quelques années, ils se sont diversifiés sur la cible des marques, car oui, de plus en plus de marques ont recours à ce qu’on appelle le gated content (traduction littérale : contenu fermé - mais c’est moins sexy 😅).
Parce que le marketing de contenu depuis 10 ans, c’est génial, mais en réalité, c’est très difficile de savoir qui te lit et donc de connaître le ROI d’un article.
Mettre en place un wall, qu’il soit payant ou gratuit, permet de récolter les données de son audience (au lieu de les laisser à Google et Facebook 😑). Ainsi, les marques peuvent savoir si elles visent bien avec leurs articles.
Mais quand on met en place cette stratégie, on va au-delà du simple SEO (puisque le robot ne peut pas scanner la page). On crée un média.
Si tu connais mon positionnement, tu vois où je veux en venir…
Les médias de marque sont l’avenir du marketing de contenu selon moi (et pas que moi d’ailleurs). À mi-chemin entre marketing et journalisme, on trouve la conception-rédaction ✌️.
Pour comprendre plus en détail cet univers, je te laisse cet article de Marion Wyss —> Pourquoi collecter des leads sur The Audiencers m’a évité une belle connerie à un demi-million d’euros l’année
Si le sujet t’intéresse, je t‘invite à te balader sur le site de The Audiences (qui est le média de la marque Pool) et sur le blog de Pool. Ce sont des mines d’or pour ta culture marketing et l’évolution de ton positionnement. J’dis ça, j’dis rien 🤭.
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Mes plus belles réussites : vous voir passer à l’action ❤️
Le mois dernier, j’ai fait un post qui expliquait l’utilité de faire des études de cas marketing pour montrer son expertise.
Kevin De Temmerman, copywriter, s’est jeté à l’eau. Il a envoyé valser son syndrome de l’imposteur pour passer à l’action. Ça donne une excellente analyse d’une landing page. Prends exemple, c’est par ici.
En parlant d’étude de cas, Victor Pelletier a publié un carrousel pépite. Il a proposé d’optimiser gratuitement le profil d’une personne à condition que celle-ci accepte qu’il partage les résultats publiquement sur son LinkedIn.
Ça donne une superbe étude de cas client avec beaucoup de valeur à la fois pour son audience (il gagne des abonnés) et pour sa cible (il démontre son expertise et déclenche de potentielles opportunités).
Sous une autre forme, Florian Rosotte a fait une excellente analyse d’un mail de prospection qu’il a reçu. La spécialité de Florian, c’est l’outbound. Il accompagne les entreprises à mettre en place leurs campagnes de prospection. Du coup, tu vois bien comment ce genre de contenu peut servir son business !
Vous voilà avec trois bons exemples, c’est à votre tour !
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Enfin, la dernière ressource que je voulais partager avec toi ce mois-ci, c’est le livre de Valentin Decker et Killian Talin : Publier de la m*rde avec style, 36 conseils pour créer, construire votre discipline et devenir un créateur accompli sur internet.
Vous êtes nombreux à répondre à mes newsletters et en DM sur LinkedIn pour me demander comment j’ai appris ce que je sais, comment je fais pour mettre en place mes routines créatives, etc.
Je considère Valentin comme mon mentor dans la création de contenu et mon positionnement actuel. Je ne connaissais pas Killian avant ce mois-ci, mais j’ai découvert un créateur exceptionnel.
Ce livre reprend exactement ce que tu dois faire pour te lancer dans la création de contenu, et plus largement dans la création tout court. Crois-moi, ce seront les 15 € les mieux investis de ton année.
Une phrase extraite du livre que j’aime particulièrement : “Tout projet n’est que chaos”.
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Les carrousels/fiches pratiques du mois
Zéro carrousel ce mois-ci 🤭, mais l’arrivée d’un nouveau format infographie.
Merci d’avoir lu jusque là 🤍, je me suis chauffée encore une fois sur cette édition, on finit à 3 000 mots ! J’espère qu’elle t’a plu. N’hésite pas à répondre, comme d'habitude, c’est un échange dans les deux sens.
À bientôt,
Tifany
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Si tu es prêt à aller plus loin, tu peux :
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