Une balade urbaine à 6000 euros pour 40 personnes

Emilie Chalas a interpelé la majorité qui a organisé cet automne une "balade urbaine" sur le thème des risques. Le coût de cette "conférence déambulatoire" qui a rassemblé 40 personnes ? 6000 euros ! Plutôt que d'augmenter la taxe foncière ou de contracter 40 millions d'impôts nouveaux en 2022, l'équipe municipale devrait revoir ses priorités et ne pas oublier qu'il s'agit d'argent public.

Retrouvez l'intervention complète d'Emilie Chalas sur notre site internet.

Rapport égalité hommes femmes

Delphine Bense a souhaité revenir sur le point de la modification du règlement intérieur des piscines qui a été retoquée par le tribunal administratif dont la décision a été confirmée par le conseil d'Etat. Chacun se rappelle du contexte difficile du vote de cette délibération au mois de mai 2022 : manifestations, conseil municipal sous surveillance policière, tapage médiatique nationale et internationale entrainant une mauvaise publicité pour Grenoble...

Pourtant une partie de la majorité considère que cette modification est une avancée pour le droit des femmes et le rapport égalité hommes femmes soumis au conseil municipal présente le burkini comme étant une émancipation des femmes.

Vidéo de l'intervention de Delphine Bense

Volte face de la majorité grenobloise sur le projet de transport par câble

Alors que le projet de transport par câble entre Fontaine, Sassenage, Saint Martin le Vinoux et Grenoble a été porté avec ferveur par la majorité grenobloise sous le précédent mandat, rappelons que Yann Mongaburu était alors président du SMMAG, cette même majorité revient aujourd'hui sur ses engagements ce projet sur fonds de rancœur politique.

Vidéo de l'intervention d'Emilie Chalas sur notre site.

Le Plateau et la Cordée, les nouvelles victimes de la politique d'Eric Piolle

La majorité grenobloise a décidé de ne pas renouveler les conventions avec les associations Le plateau et la cordée afin de remunicipaliser les activités proposées depuis de nombreuses années par ces associations. En l'absence de dialogue avec l'équipe municipale, les représentants ont souhaité assister au conseil municipal mais ont été bloqués au pied du bâtiment. Emilie Chalas a demandé une suspension de séance afin de les rencontrer. Vidéo de l'intervention d'Emilie Chalas.

Décision modificative n°2 : encore de nouveaux emprunts !

Une décision modificative qui illustre parfaitement la gestion de la ville par la majorité. La vente des parts de la compagnie de chauffage intégrée au budget primitif n'a bien évidemment pas été réalisée  ce qui entraine des recettes en moins à hauteur de 11,7 millions d'euros et donc un nouvel emprunt de 8,7 millions d'euros portant ainsi les nouveaux emprunts 2022 à plus de 40 millions d'euros. Pourtant les recettes fiscales sont dynamiques et les dotations de l'Etat en augmentation.

Retrouvez la vidéo de l'intervention d'Emilie Chalas.

La majorité stoppe la subvention au comité de liaison des unions de quartiers

Dans son intervention, Delphine Bense a dénoncé la méthode de la majorité et l'inquiétude de nombreux acteurs de la ville. Après la municipalisation en cours de l'action sociale et socioculturelle qui a touché de nombreux organismes comme la Papothèque, Afrik Impact, les MJC  et associations d'éducation populaire, l'équipe municipale s'attaque aujourd'hui au comité de liaison des Unions de quartiers et de balayer ainsi un siècle de participation citoyenne et de vie démocratique.

Vidéo de l'intervention de Delphine Bense

Novembre / Décembre 2022

Que va devenir le Musée de Grenoble ?

Depuis l’élection d’E. Piolle en 2014, la culture à Grenoble est en souffrance. Lors de son 1er mandat, la majorité a navigué à vue et pris des décisions brutales et incompréhensibles comme :

• la suppression de la subvention aux Musiciens du Louvre
• la baisse de la subvention à la MC2
• la baisse du budget d’acquisition du musée de Grenoble
• la fermeture de bibliothèques
• la liquidation du CIEL consacré aux musiques actuelles
• le feuilleton du centre d’art contemporain de Grenoble : « Le Magasin », devenu « Le Magasin des Horizons » proposait jusqu’à sa fermeture en 2020 un programme indéfini allant des cours de jardinage et de yoga aux marches en montagne au lieu de son objet initial : les expositions d’art contemporain
• la refonte de la programmation du théâtre municipal avec la suppression les spectacles nationaux et pièces de boulevard jugées trop coûteuses et le choix d’accueillir exclusivement des compagnies locales.

La justification avancée par la majorité : une volonté de casser le modèle des politiques culturelles pour faire de la culture autrement, localement, et en finir avec le « logiciel Malraux-Lang ». La thématique est d’ailleurs portée depuis 2014 par des adjointes auX cultureS, tout un symbole !

La méthode : la centralisation, la municipalisation afin d’être libres de décider de tout. Le secteur culturel n’y a pas échappé. En 2015 par exemple, la mairie a décidé de manière unilatérale de reprendre la gestion du Théâtre 145 et du Théâtre de poche en les intégrant dans le giron du théâtre municipal.

Cette approche idéologique, pétrie de certitudes, est une véritable attaque à la liberté de création et à l’indépendance de gestion et de programmation des équipements culturels de notre ville.

Les récentes annonces conjointes d’un nouveau projet scientifique et culturel et du recrutement d’un nouveau directeur pour le musée de Grenoble sont inquiétantes car ainsi la majorité va poursuivre librement sa politique de déconstruction du patrimoine grenoblois.