Les correcteurs sont des gens bizarres comme les autres

crédit photo : www.tiffanyoliverphotographies.com

« Qu'est-ce que vous faites, dans la vie ?

– Je suis correctrice.

– … mais, vous corrigez qui ?

– Pardon ?

– Vous corrigez des gens ? Avec un fouet ? »

(Avoue, , tu as pensé à la combinaison en latex.)

Oui, je suis correctrice.

Non, je ne corrige pas les gens qui sont méchants (encore moins avec un fouet). Je corrige des textes. Des romans. Des livres scolaires. Des guides pratiques. Des guides Michelin. Des mangas. De la littérature jeunesse. Des magazines.

Mais quand je dis que je suis correctrice, peu de gens comprennent ce que je fais réellement. Souvent, on croit que je corrige des copies d'examen. Ou bien on ne sait pas du tout à quoi je peux bien servir 😅…

Pourtant, à chaque fois que tu ouvres un livre, il est très probable qu'il ait été relu par un correcteur. Voire plusieurs correcteurs. Et plusieurs fois 😉.

Il est impossible de dire combien de correcteurs sont en activité en France, aujourd'hui – ils sont peu visibles, peu syndiqués, éparpillés entre le salariat, le travail à domicile (précaire), le statut d'indépendant et l'auto-entreprise – et se voient souvent attribuer un code de profession (code NAF) qui n'a rien à voir avec leur activité réelle, ce qui empêche un recensement précis.

Le métier est si peu connu que, pendant neuf ans, j'ai été référencée sous le code « Travaux de secrétariat » – toutes les entreprises locales m'appelaient régulièrement pour me demander de rédiger leurs courriers 😅…

Alors puisque tu es abonné à cette newsletter parce que tu t'intéresses à l'écriture, il est temps de rendre justice à ces travailleurs de l'ombre dont j'ai moi-même fait partie !

Petit tour d'horizon des croyances autour de notre métier méconnu…

N'importe qui peut corriger : suffit d'être bon en orthographe !

Faux ! Maîtriser l'orthographe, la grammaire, la conjugaison est évidemment indispensable… mais pas seulement, loin de là.

Un bon correcteur doit également maîtriser l'ensemble des règles typographiques : usage de la ponctuation, des majuscules, de l'italique ; conventions d'écriture des nombres, des dates, des titres, des noms propres, des lieux, des événements historiques ; mise en forme des dialogues, des pensées, des citations, des extraits…

  • Par exemple, En passant de Jean-Jacques Goldman a été salué par la critique… ce qui ne veut pas dire qu‘« En passant » de Jean-Jacques Goldman ait été saluée par la critique. Dans le premier cas, l'italique et l'accord du participe passé indiquent qu'on parle de son album complet ; dans le second cas, les guillemets et l'accord indiquent qu'on parle d'une chanson de cet album… Rien n'empêche qu'il ait admirablement réussi son album et foiré la chanson éponyme 😄 !

(Oui, bon : on a les références qu'on peut.)

  • « C'est la libération ! » et « C'est la Libération ! » ne renvoient pas au même événement : la majuscule indique le contexte de la phrase (la Seconde Guerre mondiale).
  • « Bordel, j'ai une érection ! » et Bordel, j'ai une érection ! changent radicalement la scène – surtout si ton personnage se trouve dans la file d'attente du supermarché, parce que si, dans le second cas, il ne fait que le penser, dans le premier cas, il l'exprime tout haut…

En somme, il y a une règle pour tout afin de toujours savoir de quoi l'on parle. Toi, tu ne les as pas apprises, mais comme tous les textes suivent ces conventions, tu as fini par les intégrer naturellement et tu les comprends sans avoir à y réfléchir.

Grâce à chaque correcteur qui aura veillé à ce que le livre que tu tiens entre les mains respecte ces conventions 😉.

OK… mais un correcteur ne corrige que les fautes. Ça va vite.

Faux ! Un bon correcteur se soucie de la forme (l'orthographe, la syntaxe, les accords, la ponctuation…), mais aussi du fond !

Pour une première raison évidente : s'il veut savoir quelles règles appliquer, il faut d'abord qu'il comprenne ce que l'auteur a voulu dire afin de s'assurer de ne pas le dénaturer. Et crois-moi, ce n'est pas toujours simple…

Alors on fait des recherches. Beaucoup de recherches. Dans nos dictionnaires. Dans les livres que nous avons sous la main. Dans des endroits reculés d'Internet dont tu n'as même pas idée. Auprès des collègues qui, avec un peu de chance, auront déjà eu à chercher la réponse.

Parfois, il nous arrive de passer 30 ou 45 minutes sur une phrase pour en comprendre le sens ou trouver la définition d'un mot inconnu au bataillon.

Si les gens pouvaient consulter mon historique de recherches Google, je n'aurais plus de vie sociale :

  • le Haut Moyen-Âge ;
  • les clubs échangistes ;
  • comment bien purger son côlon ;
  • l'art de la fellation ;
  • la vie quantique ;
  • monter un business plan en 5 étapes ;
  • les morsures de vampires ;
  • comment découper proprement un cadavre (oui, j'ai aussi relu quelques polars).

Pour résumer, le correcteur corrige tout ce qui est corrigeable, tant sur le fond que sur la forme du texte (y compris les coquilles de mise en pages sur la maquette avant impression). Et plus il acquiert de connaissances, meilleur il sera dans son métier : il dispose ainsi d'une culture générale de plus en plus solide à force de pratique, et sur des sujets aussi variés qu'improbables…

La correction, c'est un vrai métier qui requiert une grande maîtrise de la langue, une culture générale élargie, un esprit tortueux, une excellente mémoire (pour se rappeler l'orthographe du nom du facteur qui n'apparaît qu'aux pages 12 et 258), une pratique constante, une grande capacité d'adaptation (pour s'imprégner du style de l'auteur sans le dénaturer), une solide connaissance de la chaîne éditoriale (pour faciliter le travail de ceux qui prennent le relais sur le texte après soi) et des années d'expérience.

Bon… un correcteur sait tout sur tout, alors ?

Faux ! Et tu sais quoi ? Il ne sait même pas tout sur la langue, qui est pourtant le cœur de son métier.

Parce qu'il faut une vie pour maîtriser le français, ses règles, ses exceptions, ses subtilités. Après douze ans de métier, je consulte encore mes dictionnaires quotidiennement ; après quarante ans de métier, certains de nos collègues parviennent encore à tomber sur des points épineux que nous tentons de résoudre à plusieurs.

C'est pour cela qu'une des grandes qualités du correcteur, c'est le doute.

(Je sais : ce n'est pas le meilleur argument à donner en entretien pour se faire embaucher.)

Un bon correcteur ne doit jamais se reposer sur ses acquis. Il doit toujours garder en tête que ce qu'il croit savoir n'est peut-être qu'un usage fautif fortement ancré dans ses habitudes. Il sait qu'il ne sait pas tout et s'assure en permanence de la justesse des corrections qu'il applique.

La compétence du correcteur n'est pas de tout savoir, mais de savoir toujours où chercher les réponses 😉.

Oui mais c'est juste quelqu'un qui applique plein de règles. C'est pas si difficile…

Ce serait simple s'il ne s'agissait que d'apprendre des règles par cœur et de les appliquer à la lettre, en effet – aussi nombreuses que soient ces règles.

Sauf qu'un bon correcteur doit tenir compte du contexte. De ce que l'auteur a voulu précisément exprimer. Parce qu'une ou deux lettres en plus ou en moins peuvent changer beaucoup de choses…

Et puis la langue française est une sacrée farceuse. Parce qu'il y a des exceptions. Parce que les dictionnaires de référence ne sont pas tous d'accord entre eux sur tout. Et parce que certaines règles peuvent être appliquées… ou pas !

Dans la phrase « Elle s'est laissé séduire », comment accordes-tu le participe passé de « laisser » ?

Une règle dit que le participe passé « laissé », lorsqu'il est suivi d'un infinitif, ne s'accorde que si son sujet est également le sujet du verbe à l'infinitif (comme dans « elle s'est laissée tomber » – c'est elle qui tombe). Ici, ce n'est pas elle qui a séduit, donc le participe ne s'accorde pas : « Elle s'est laissé séduire. »

Sauf qu'une autre règle dit aussi que le participe passé de « laisser » peut demeurer invariable, quel que soit le cas. Ainsi, on peut tout à fait écrire « Elle s'est laissé tomber »… et ce sera juste !

(Là, tu commences à te dire qu'un correcteur est forcément un peu névrotique sur les bords 🤓.)

Un bon correcteur, c'est quelqu'un qui, à chaque instant, applique les bonnes règles de la façon la plus juste possible relativement à ce que l'auteur a voulu exprimer à cet endroit précis.

Parce que le but du correcteur n'est pas d'appliquer des règles… mais de permettre au lecteur de comprendre le texte et le sens que l'auteur a souhaité y mettre.

Ce qui implique, parfois, de choisir entre deux règles, de les adapter au contexte, voire parfois de les ignorer si elles desservent le sens.

(Puisque je te dis que c'est un vrai métier…)

OK. Mais une fois qu'il maîtrise tout, ça devient facile, non ?

Ah, ça… la zone de confort est un doux rêve pour le correcteur.

Ce qui est impossible puisque, pour savoir comment corriger un texte, il doit le comprendre – et donc acquérir des connaissances sur tous les sujets traités par tous les auteurs de tous les ouvrages qu'il corrige (déjà, là, y a du niveau).

Mais c'est sans compter l'évolution de notre cœur de métier : la langue !

La langue évolue constamment. Selon nos usages, nos goûts, notre culture, l'influence des autres cultures, notre société, l'enchaînement des événements qui bâtissent notre histoire, etc.

Les correcteurs d'aujourd'hui ont à se soucier d'orthographes qui ne préoccupaient pas les correcteurs d'il y a trente ans.

Tout le monde parle de marketing « digital ». Pourtant, en français, cet adjectif vient du latin digitus, « doigt ». Parler de marketing « digital », c'est faire usage d'un anglicisme (de l'anglais digit, « nombre »).

Il serait plus juste de parler de « marketing numérique » (en référence aux données numérisées).

Pourtant, « digital » se répand dans l'usage comme une traînée de poudre. Alors que doit faire le correcteur, dans ce cas-là ? Appliquer la règle ou favoriser l'usage (et donc concéder un usage « fautif ») ?…

(Tu vois, c'est même un métier où l'on transpire très fort.)

Par exemple, ces derniers temps, les correcteurs s'arrachent les cheveux sur l'écriture inclusive. Je ne lance pas ici un débat « pour ou contre » ; comprends simplement la difficulté de remettre en question toutes ses connaissances pour tenter d'accorder, non pas un participe passé avec son sujet (niveau CE1), mais un participe passé avec tous les sujets potentiels.

Ou bien encore comment intégrer cette évolution importante qu'est la féminisation des métiers et des fonctions, de plus en plus présente dans l'usage mais pas encore intégrée dans le cœur et le fonctionnement de notre langue ?

(Le burn-out, c'est un art de vivre, dans notre métier.)

De toute façon, hors de question qu'on touche à mon texte !

Et je te comprends parfaitement. Personnellement, j'ai horreur qu'on touche à ce que j'ai fait. J'angoisse à l'idée qu'on puisse dénaturer ce que j'ai voulu exprimer ou, pire, me déposséder totalement de ce que j'écris.

Mais un bon correcteur respecte l'auteur qu'il relit. Il corrige les fautes, bien sûr, mais dès que ses modifications touchent au style de l'auteur ou transforment le sens de ses mots, il ne fait rien sans son accord.

C'est pour cela qu'un bon correcteur te rendra ton manuscrit truffé de commentaires… Ne prends pas peur : c'est le signe que tu as affaire à quelqu'un de compétent ayant à cœur de respecter ton travail 😉.

Mais combien ça coûte, une correction ?

La grande question, à laquelle je ne peux t'apporter aucune réponse.

Parce que tout dépend de ton texte – et donc du temps que le correcteur va passer dessus.

Entre une page comprenant trois fautes et une page en comprenant 68 (c'est du vécu), le temps de relecture peut passer de 3 minutes… à 40 minutes. Je te laisse imaginer sur la totalité d'un roman.

C'est pour cela que je te recommande de relire et retravailler ton texte autant que possible avant de le confier à un correcteur. Ou de le faire relire à un proche plutôt calé en orthographe avant de le confier à un correcteur (oui parce que, tu l'auras compris, tonton Michel ou ta cousine institutrice ne sont pas des correcteurs de métier, aussi bons soient-ils en orthographe).

Je ne peux pas te dire combien coûtera la correction de ton manuscrit. Mais plus le prix est bas, plus il faut te méfier.

Petit exemple par les chiffres :

Un manuscrit de longueur classique compte en moyenne 250 000 signes (espaces comprises, c'est la convention dans notre métier – et oui, l'espace typographique est féminine 😉), soit 120 pages Word environ. Imaginons qu'il soit très, très propre et que ton correcteur le relise à raison de 20 000 signes de l'heure (ce qui est déjà très, voire trop rapide… une bonne relecture sur un texte très propre tournera davantage autour des 10 000 à 12 000 signes de l'heure). Cela signifie qu'il lui faudra environ 20 heures pour le relire. S'il te facture 200 euros (un forfait qu'on retrouve souvent), il sera donc payé… 10 euros de l'heure. Bruts. Dont il faut déduire les charges (au moins 20 %). Il touchera donc 8 euros nets de l'heure 🤨.

À ce prix-là, non : on ne peut pas en vivre. Ou alors ton correcteur relira à une vitesse de 25 000 signes de l'heure, et à ce rythme-là, on ne peut pas rendre une correction de qualité – c'est tout juste si l'on survole le texte.

D'autant qu'une correction de qualité implique normalement au moins deux passages :

  • Une première lecture pour corriger la plupart des fautes, comprendre le texte, s'imprégner du style, vérifier tout ce qui est vérifiable sur le fond, proposer des reformulations et demander des éclaircissements à l'auteur.
  • Une seconde lecture pour intégrer les réponses de l'auteur, harmoniser la correction de bout en bout et traquer les dernières coquilles.

Voire une troisième lecture quand le texte a besoin d'être retravaillé en profondeur.

Et comment je fais pour tomber sur un correcteur compétent alors que je n'y connais rien ?

Pas de panique ! Voici quelques petits conseils :

  • Dans l'idéal, fais appel à un correcteur recommandé (par des proches, ton réseau ou des témoignages clients).

Nous ne faisons plus de corrections depuis début 2020, mais n'hésite pas à nous écrire à stephane@blob-editions.com : nous aurons des collègues compétents à te recommander (un coucou à eux, d'ailleurs !) 😊.

  • Si le correcteur propose un forfait unique (à la page, aux 1 000 signes, voire carrément au manuscrit), méfiance. Cela ne veut pas dire qu'il est forcément incompétent, mais comme je te l'ai dit, le temps passé peut tripler selon le travail nécessaire. Un bon correcteur demandera à consulter ton manuscrit (ou au moins un extrait) avant de te proposer un devis personnalisé.
  • Demande-lui de ne corriger que quelques pages pour commencer, en activant le suivi des modifications ou en mettant ses corrections en évidence (un moyen de vérifier le moindre changement dans ton document), et jette un œil à son travail. S'il a vu des choses que tu n'avais pas vues, s'il te propose des reformulations sans les intégrer directement dans le texte, si tu as le sentiment que ses corrections sont pertinentes et améliorent ton texte, s'il respecte ton style sans le dénaturer, alors tu as trouvé le bon correcteur pour ton livre.
  • Essaie de jauger la justesse de son devis par rapport au travail nécessaire sur ton livre. Si ton livre fait 120 pages Word et que tu fais beaucoup de fautes mais qu'il te propose moins de 400-500 euros, méfie-toi et contacte d'autres correcteurs pour comparer.

N'hésite pas à nous écrire pour nous demander conseil si tu as reçu un devis dont tu n'es pas sûr 😊 !

Mais est-ce que j'ai vraiment besoin de faire appel à un correcteur ?

Tout dépend de ce que tu veux faire de ton texte.

  • Si tu souhaites l'offrir à tes proches pour Noël, ce n'est peut-être pas indispensable. Ce qui compte, c'est ce que tu souhaites leur transmettre : ils ne se focaliseront probablement pas sur les quelques fautes qui parsèment ton texte 😊.
  • Si tu souhaites le publier en auto-édition, alors oui, je te conseille vivement de faire appel à un correcteur professionnel. L'auto-édition souffre justement d'une mauvaise réputation parce que bon nombre d'auteurs publient leur texte tel quel, sans révision, sans mise en pages professionnelle. Et c'est pour cela que la plupart des libraires refusent de vendre les ouvrages auto-édités, car la qualité pour le lecteur n'est pas la même qu'en édition classique.

Alors oui, je t'invite à prévoir de faire appel à un correcteur, ainsi qu'à un maquettiste. Ils font partie intégrante de la chaîne éditoriale, et ce n'est pas pour rien 😉 !

(De même, si tu cherches un maquettiste professionnel, écris-nous à stephane@blob-editions.com : nous te recommanderons ceux avec lesquels nous avons l'habitude de travailler !)

  • Si tu envisages de passer par une maison d'édition… ça dépend. Si tu as retravaillé ton texte, s'il est plutôt propre (même s'il reste des fautes), tu peux l'adresser tel quel : si l'éditeur l'accepte, il fera ensuite appel à un, voire deux relecteurs (un pour relire ton texte brut, un autre pour la relecture sur maquette – car des coquilles se glissent toujours entre le manuscrit et la maquette 😉), ainsi qu'à un maquettiste. Et tout ça, à ses frais.

Mais si tu as besoin du regard objectif d'un professionnel sur le fond comme sur la forme, si tu sais que tu fais beaucoup de fautes, cela pourrait pénaliser ton manuscrit et influencer négativement le choix de l'éditeur. Autant mettre toutes les chances de ton côté, non ?

J'utilise le correcteur de Word, pas besoin de payer !

Oui… alors non 😄. Tu l'auras compris : un logiciel ne remplacera jamais l'œil humain, parce que les algorithmes ne savent pas interpréter ni contextualiser.

Si tu ne peux pas faire appel à un correcteur, relis-toi autant que possible et retravaille ton texte autant que nécessaire ou bien demande à tes proches de t'offrir une prestation de correction pour Noël. Vraiment.

Et si tu préfères quand même t'en tenir aux logiciels, regarde plutôt du côté d'Antidote ou ProLexis (qui te serviront d'ailleurs pour corriger n'importe lequel de tes écrits – e-mails, publications, articles, lettres, etc.) : ce sont les logiciels que nous utilisons, nous autres correcteurs, pour compléter notre regard de professionnels.

Est-ce que c'est un métier dangereux ?

Oui, très. Un jour, j'ai dû prendre 2 semaines d'ITT (et m'offrir un séjour aux urgences) parce que je m'étais éborgnée avec le coin de la couverture rigide du Petit Robert des noms propres.

Mes éditeurs ont beaucoup ri.

Maintenant, tu sais ce qu'est un vrai correcteur (et tu sais qu'il utilise le dictionnaire plutôt que le fouet – sans combinaison en latex). Nous sommes un peu bizarres, nous finissons tous avec des lunettes (560 bouquins en douze ans, ça use la rétine), nous sommes franchement tracassés (à force de couper les cheveux en seize tous les trois mots), dotés d'une culture générale atypique qui ne passe pas très bien en soirée et secoués de questions existentielles dont tout le monde se fout.

Mais un bon correcteur saura t'aider à transmettre ce que tu as à cœur de partager avec tes futurs lecteurs, sois-en sûr 😉.

Et si tu as envie d'en découvrir davantage sur ce beau métier essentiel au livre, voici un peu plus de lecture pour toi :

À très vite 😉 !

Marjolaine.

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Éditeurs, coachs éditoriaux, porteurs de projets et correcteurs professionnels.

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