Le Carnet #63 - Mercredi 2 mars 2022
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Adélaïde Lohio
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49% des consos américains ne connaissent pas le métaverse (Klaviyo).
- de 10% du plastique produit dans le monde est recyclé, avertit mardi l’OCDE en appelant à une réponse "mondiale et coordonnée".
-5 pts : c'est le recul de la "consommation responsable" en France en 2021 vs N-1 (RelevanC pour LSA) pourtant... 92% des Françaises achètent des cosmétiques naturels ou bio au moins 1x/an (Harris Interactive pour le label Slow Cosmétiques).
+15% d'augmentation des prix des parfums luxe aux USA en 2021 (NPD).
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Les actus les plus percutantes de la semaine
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Une nouvelle alliance pour réfléchir à la sécurité du conso et aux tests sur les animaux
L'association Cosmetics Europe et des scientifiques de Beiersdorf, L'Oréal, P&G et Unilever viennent de publier une étude détaillant une nouvelle méthodologie en 10 étapes pour évaluer la sécurité des cosmétiques alors que le Parlement européen prévoit d'interdire mondialement les tests sur animaux d'ici 2023.
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EcoBeautyScore, le système de notation durable, prend de l'envergure
Le projet de notation de l’impact environnemental des cosmétiques a été initié en 2021 par Henkel, L’Oréal, LVMH, Natura et Unilever. Aujourd'hui, ce conglomérat est officiellement labellisé et de nombreuses nouvelles entreprises et associations ont rejoint ses rangs (36 au total). Premier prototype pour fin 2022.
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Ourself, la marque de soins qui promet des résultats cliniques
Fondée par GLO Pharma, cette nouvelle marque annonce avoir créé une nouvelle catégorie de soin : le "Subtopical Skincare". Un système breveté issu de la biotech qui grâce à des peptides intelligents (des Intides TM) promet "la précision des aiguilles et des lasers" à domicile.
3 nouvelles marques pour répondre à des besoins ciblés
Merigold : des masques poudre pour chaque saison. Esho : des soins exclusivement dédiés aux lèvres. Thread Beauty : du maquillage stick créé pour la GenZ BIPOC.
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4 nouvelles personnalités sur la scène beauté cette semaine
Scarlett Johansson lance sa marque de soins, The Outset, pour une routine propre et minimale en 3 étapes.
Dries Van Noten se lance dans les parfums et les rouges à lèvres inspirés de la nature.
Gwen Stefani lance sa propre ligne de maquillage, GXVE, une gamme glamour, vegan et cruelty free.
Chiara Ferragni lancera en 2023 des parfums sous sa marque éponyme qui compte déjà des chaussures, des vêtements et accessoires pour femmes et enfants.
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Les tendances qui secouent la planète beauté
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Zoom générationnel sur les préoccupations skincare
GCI partage avec nous les conclusions d'un rapport The Benchmarking Company analysant les préoccupations des femmes par génération en matière de soins de la peau. GenZ, Millenials, GenX, Baby-boomers, quels sont les problèmes de peau qui les préoccupent, quels circuits de distribution elles privilégient, quels types de produits elles consomment et comment leurs parler. C'est simple et efficace.
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Les 14 innovations à retenir pour vos formules
GCI encore... Le site a sélectionné pour nous les dernières innovations les plus marquantes dans l'univers de la formulation. Parmi elles, les outils numériques permettant d'identifier l'ingrédient le plus adapté à la formule cible, l'encapsulation durable, le sujet de la ménopause, les filtres UVB écologiques, le bois de santal pour l'anti-âge, les tensioactifs biosourcés, la beauté fermentée certifiée bio et bien d'autres encore.
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La cosmétique en poudre en voie de surpasser le solide ?
Boostée par la pandémie qui a bousculé nos habitudes, de nombreuses marques capitalisent sur ce créneau dont de grandes enseignes comme Dior ou Klorane. Une teneur en eau nulle, peu, voire pas de conservateur, une quantité d'actifs plus grande, un volume et un poids plus faible... en font une alliée de choix dans une démarche de consommation responsable. Quid de son avenir alors que les français auraient diminué leur consommation durable (cf. "Data to Go).
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Comment parler de vos produits quand ils abordent un sujet "tabou" ?
De plus en plus de marques s'attèlent à faire tomber les barrières et pourtant, les contraintes réglementaires ne leurs facilitent pas la tâche. En attendant de pouvoir parler librement, elles sont forcées de faire preuve d'une grande créativité pour parler de sujets vrais sans en avoir l'air. Dans la famille des sujets tabous, WWD propose notamment cette semaine un zoom sur l'avenir des substances psychédéliques dans les produits de grande consommation.
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En partenariat avec Blush Intimacy
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Blush Intimacy utilise les codes beauté pour parler sexualité
Les tabous autour de la sexualité, c'est Lucie Solal qui en parle le mieux. Co-fondatrice de Blush Intimacy, elle a décidé avec son concept-store du bien-être sexuel de remettre le plaisir au centre de nos vies en empruntant ses codes à la beauté et au soin. "C'est finalement notre manière à nous de faire tomber les barrières : on parle de tout, on montre tout, on vend tout, sans gêne, sans tabou et sans complexe mais avec goût, un set design, une plume et de la pédagogie. Malheureusement, les réseaux sociaux ne font pas encore la distinction entre pornographie et bien-être sexuel et même en jouant avec les règles, on risque le shadowban, donc généralement on reste sur de l'influence. L'avantage que j'y vois : les plus créatifs feront la différence !" nous dit-elle.
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Les infos qui ouvrent de nouveaux horizons
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Le "IA Sleeping"
La chronobiologie n'est pas nouvelle mais le marché du sommeil, boosté par les avancées technologiques, fait de plus en plus parler de lui. Ici, on apprend que l'hôtel Park Hyatt de New York a lancé fin janvier des suites avec des lits "réparateurs" alimentés par l'IA. Fabriqués par la marque Bryte, ils "utilisent une technologie multisensorielle et un système de relâchement de la pression pour s'adapter au corps à chaque étape du sommeil". Autre marque sur le crédo, Sleep Number dont les lits peuvent "surveiller la température corporelle et l'inclinaison pour faciliter le flux d'air et la respiration du dormeur pendant le repos".
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Capturer les émissions de CO2 pour produire des microalgues par fermentation
À ses débuts, la startup CarbonWorks utilisait les microalgues pour capter la pollution et dépolluer les villes, les microalgues utilisant le dioxyde de carbone pour réaliser leur photosynthèse. Aujourd'hui, la startup est capable de capter dans l'atmosphère les émissions de CO2 pour les transmettre aux microalgues afin de stimuler leur production. Biomasse très utilisée dans l'alimentation, l'agriculture mais aussi les cosmétiques, cette nouvelle technologie va permettre de considérablement "réduire les coûts et limiter le transport en favorisant le circuit-court". Une belle alternative respectueuse de l'environnement.
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Une bucket list dans laquelle piocher au gré de vos envies
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